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Interrogés, les syndicats enseignants Snes-FSU, Sgen-CFDT et SE-Unsa, opposés au recrutement sur profil, se sont dits en « colère » et ont déploré « l’absence de concertation », critiquant la généralisation d’un dispositif avant son évaluation.
« Le gouvernement fait l’amalgame entre la difficulté scolaire et les questions de violence. Or ce n’est pas lié », a affirmé le SE-Unsa. « L’évolution de l’éducation prioritaire autour de la question de la violence ne nous va pas du tout », a renchéri le Sgen-CFDT.
Extrait, de liberation.fr du 13.01.11 : L’éducation en zone difficile va être réorganisée
Le même article de Libération, inspiré d’une dépêche de l’AFP, cite la réaction de l’OZP :
Le président de l’Observatoire des zones prioritaires (OZP) Marc Douaire s’est demandé « pourquoi cet entêtement à mettre en place "Clair" » alors qu’un récent rapport, préfacé par M. Blanquer, dresse un « bilan encourageant » des RAR, en terme de réduction des écarts avec les autres établissements.
« N’y a-t-il pas la volonté de retirer des moyens aux établissements ? », s’est-il interrogé.
Note du QdZ : La citation est incomplète. Il faut lire « N’y a-t-il pas la volonté de retirer des moyens aux établissements en réseau de réussite scolaire (RRS) ? », s’est-il interrogé.
[...] À peine expérimenté et déjà étendu ! Le ministère de l’Éducation a annoncé, hier, que 200 lycées et collèges ainsi que 1 700 écoles allaient rejoindre l’expérimentation « Clair » dès la rentrée prochaine.
[...] En colère, les syndicats ont déploré hier « l’absence de concertation ». « Au-delà des questions de statut, le gouvernement fait l’amalgame entre la difficulté scolaire et les questions de violence, déplore Frédérique Rolet, cosecrétaire général du Snes-FSU. C’est très inquiétant. »
Extrait de lhuma.fr du 14.01.11 : Tout devient "Clair" pour l’éducation prioritaire