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Que faudrait-il faire dans ces zones d’éducation prioritaire ?
Leur existence est liée au développement de ghettos urbains. Il faut donc agir déjà à ce niveau avec une politique de la ville. Or la suppression de la carte scolaire a nettement aggravé la ghettoïsation des établissements comme le montre l’enquête du Snpden. En attendant que la politique de la ville agisse, il faut mettre le paquet sur ces établissements.
Au Se-Unsa on pense qu’il faut une politique d’établissement, avec un projet, des moyens financiers, de formation et pédagogiques. On est pas hostile à une autonomie encadrée des établissements. Mais ces projets d’établissement ne doivent pas venir du chef d’établissement mais des équipes.
Sur le fond notre désaccord avec le dispositif Eclair c’est qu’il est un ballon d’essai vers une gestion libérale des établissements avec une autonomie accrue des établissements, une forme de gestion autorégulée. Pour nous ce n’est pas au système à s’autoréguler mais c’est à l’Etat de le faire. Sinon on assistera à la montée des inégalités.
Extrait de cafepedagogique.net le 17.01.11 : Christian Chevalier : Non à une gestion libérale des établissements