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Le ministre de l’éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative a présenté une communication relative aux Etats généraux de la sécurité à l’école.
Ces États généraux, qui se sont tenus les 7 et 8 avril 2010, ont permis l’élaboration d’un plan d’action pour assurer la sécurité dans les établissements scolaires. Il est maintenant possible de dresser un bilan d’étape des actions menées qui se déclinent en cinq axes :
– mieux connaître la réalité de la violence à l’école : l’enquête SIVIS (système d’information et de vigilance sur la sécurité à l’école) sera complétée par une enquête nationale de victimation dans 300 collèges publics ;
– sécuriser tous les établissements scolaires : la phase de diagnostic a été menée à son terme et les recommandations sont maintenant soumises aux collectivités territoriales. En outre, 4807 correspondants sécurité-école, policiers ou gendarmes, ont été désignés ; 33 ont été installés au sein même des établissements particulièrement sensibles. Enfin, les effectifs des équipes mobiles de sécurité ont été renforcés dans les académies les plus exposées à la violence ;
– former les enseignants à la tenue de classe : ils doivent être mieux préparés à prévenir et désamorcer les situations délicates, mais surtout à instaurer un climat de discipline favorable aux apprentissages. Un plan de formation ambitieux a été conçu à partir d’un réseau national de 80 formateurs référents déployé dans chaque académie ;
– réformer les procédures et les sanctions afin de remettre le respect des règles au coeur de la vie scolaire : l’ensemble des textes régissant les procédures et sanctions disciplinaires a été revu pour une mise en application à la prochaine rentrée scolaire. Dans chaque établissement, une commission éducation sera créée ;
– innover : lancé dans 105 collèges et lycées cumulant les difficultés, le programme CLAIR (collèges et lycées pour l’ambition, l’innovation et la réussite) vise à rétablir un climat scolaire propice à la réussite scolaire des élèves en donnant aux établissements une plus grande autonomie en matière de pédagogie et de gestion des ressources humaines ; les établissements de réinsertion scolaire s’adressent à des collégiens perturbateurs, qui ont fait l’objet de plusieurs exclusions, et leur proposent une scolarisation aménagée visant à les réinsérer dans un parcours de formation. Onze de ces établissements ont été ouverts.
Extrait du site du Premier ministre le 02.02.11 : Les états généraux de la sécurité à l’école