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Deux critères de succès dans PISA pour le Portugal et le Québec : l’attention aux élèves les plus en difficulté et le travail par compétences

22 février 2011

Pisa vu d’ailleurs, par Aldina Lobo, Professeure de portugais dans l’enseignement secondaire à Cacém, université de Lisbonne

Des résultats encourageants pour ce pays dans une situation socioéconomique difficile. Encourageants aussi peut-être pour les effets bénéfiques possibles d’une approche par compétences et de la formation des enseignants.

Les résultats aux tests Pisa du Portugal ont été depuis le début plutôt faibles, mais, pour la première fois cette année, se rapprochent de la moyenne européenne. […]

Autre donnée intéressante  : le Portugal est le sixième pays en terme de compensation des inégalités socioéconomiques, avec par exemple le plus grand pourcentage d’élèves issus de familles défavorisées obtenant des niveaux d’excellence en lecture. […]

Pourquoi est-on parvenu à de tels résultats  ? […]
Parmi les mesures prises, on pourrait citer l’expansion de l’éducation préscolaire (accrue de plus de 20 %), l’équipement technologique des écoles, des professeurs et des élèves. Cependant, je dégagerai plutôt quatre aspects essentiels [1]  : les curriculums  ; les approches plus personnalisées  ; les épreuves nationales  ; la formation et l’évaluation des enseignants.

Extrait du site des Cahiers pédagogiques le 17.02.2011 : Au Portugal, l’éducation bouge

 

Dans nos projets de recherche, nous sommes constamment en relation avec des élèves qui peuvent décrocher le jour même ou le lendemain matin. Chaque fois que j’en vois un, c’est un de trop. Nous travaillons avec les enseignants qui veulent faire réussir tous ces élèves. La réforme des curriculums et l’approche par compétences nous offrent de belles pistes pour aider ces enseignants. Encore faut-il qu’on nous laisse le temps de les aider, grâce à la formation, à intégrer le concept de compétences, à travailler dans cette logique et à devenir habiles à piloter différents types de situations d’enseignement.

Voir aussi Au Québec  : « Soyons fiers de notre éducation »,
par Louise Lafortune, Ph. D., professeure au département des sciences de l’éducation de l’université du Québec à Trois-Rivières et Luc Prudhomme,
Professeur, codirecteur du Laboratoire international sur l’inclusion scolaire, chaire de recherche Normand Maurice, université du Québec à Trois-Rivières

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