Il est juste que la revue de presse cite ce qui se passe, mais publier sans commentaire les propos d’un prof qui réclame le retour des classes de niveau en ZEP...
Pour trouver le site de Sylvain Connac et pour pouvoir lui écrire par l’intermédiaire de ce site, il suffit de taper Sylvain Connac dans la barre de recherche de Google et de choisir de rechercher en France. Un lien sera alors disponible intitulé "analyse du corpus sur le rôle du maître par Sylvain Connac". Voilà, tu trouveras sur le site un lien pour lui écrire.
Bon surf
Fabienne Portet
Vous n’êtes pas obligés de mettre tous les articles.
Il aurait mieux valu s’abstenir.
Ici : pauvre prof et surtout pauvres élèves !
Maïté
Bonjour
Je comprends que le quotidien des ZEP rapporte cet article puisqu’il concerne l’éducation prioritaire mais l’OZP donne ainsi de l’ampleur à l’opinion d’un collègue qui n’a rien à faire en ZEP. Peut-être est-il déprimé ? Un jour de rentrée c’est très ennuyeux, surtout en ZEP
François C
Je suis dans la même classe et c’est vrai on est pas du tout en ZEP.
Monsieur Koven a rencontré mon directeur aux arcs fin juillet-début août 2006, et a demandé que l’on prenne contact avec lui pour continuer la conversation qu’ils avaient eu ensemble.
Je n’arrive pas à le joindre, pouvez vous me mettre en relation avec lui (c’est très important).
Dites moi si ce n’est pas possible que je sache à quoi m’en tenir.
Ils se sont foulés pour nous dégoter cela nos archontes ...
salut ya kelk1 ? :-p
Comme vous l’avez bien compris, La revue de presse du "quotidien des ZEP" reproduit des articles fort divers qui n’engagent pas, bien entendu, l’OZP.
L’extrait émanant du "Mouvement de l’Utopie concrète", à savoir la proposition n°38 : "Obligation de service des profs du supérieur dans les ZEP", n’aurait sans doute pas été reproduit s’il y avait eu de nombreux articles à signaler. La période estivale nous a amené à reproduire une information sans grande importance et bien irréaliste.
Cela dit, l’idée d’une qualification "naturelle" sinon de "d’appartenance d’origine" pour enseigner en ZEP, selon laquelle les professeurs issus de ZEP seraient ipso facto qualifiés et ceux issus de milieux favorisés ipso facto disqualifiés, est une idée absurde et dangereuse. Il est vrai que les problèmes d’adaptation aux élèves qui se posent à tout enseignant ne sont pas tout à fait semblables pour l’une ou pour l’autre catégorie de professeurs. Mais de là à en déduire que seuls les premiers peuvent enseigner en ZEP serait une erreur : des milliers d’exemples le montrent quotidiennement.
L’OZP avait étudié cette question à la fin des années 90, lors d’une étude qualitative sur 20 années de la ZEP de Garges-les-Gonesse : en effet, il avait été noté que les professeurs qui y avaient été nommés dans les années 80 étaient pour une bonne part issus de milieux sociaux modestes alors c’était l’inverse depuis le milieu des années 90. Or les observateurs locaux et départementaux n’avaient pas enregistré de baisse de qualité des enseignements, simplement de nouvelles questions dans l’adaptation au premier poste.
En conclusion, l’arrivée de professeurs issus de milieux aisés en ZEP n’était pas néfaste à la ZEP et, disait-on, "apportait du sang neuf".
A la suite de ce constat, d’autres observations ont été faites dans différentes académies et jamais le changement d’origine sociale n’a été perçu comme un problème insoluble ou handicapant pour l’évolution des pratiques pédagogiques et des résultats scolaires. Il faudrait néanmoins avoir un appui scientifique pour passer de ce constat à une certitude.
Les phénomènes grégaires que vous décelez entre élèves et professeurs issus du même milieu social existent, hélas ! dans tous les milieux. Ils sont choquants en ZEP car, effectivement, ils freinent l’ouverture vers l’extérieur si nécessaire, mais ils s’expliquent par les situations de discriminations collectives et ne sont pas moins condamnables que les phénomènes grégaires qui existent dans des milieux aisés où, là aussi, on trouve parfois une collusion entre élèves et professeurs issus de milieux très favorisés.
Vous partirez l’année prochaine, dites-vous, et votre ZEP sera moins hétérogène, du point de vue de la composition sociale des professeurs : dommage. Mais il est préférable que vous puissiez donner la pleine mesure de vos talents pédagogiques ailleurs s’il s’avère, au bout de 7 ans, que cela vous est impossible là.
Espérons que celui ou celle qui vous remplacera, issu ou non de ZEP lui-même, parviendra à faire comprendre à tous, collègues et élèves, que l’école publique est un lieu de rencontre et de diversité sociale et que les condamnations a priori en fonction de l’origine sociale sont détestables pour tous, y compris ceux qui ne sont pas défavorisés.
Ma fille est admise en lycée expérimental à St Nazaire va devoir renoncer à son projet faute de logement et surtout de moyens financiers. Le seul "hic", il n’y a pas d’internat. Bien que vivre seule ou par ses propres moyens fasse parti de la formation, le coût d’une chambre ou d’un appartement même en co location est beaucoup trop élevé. Nous n’avons pourtant pas ménagé notre peine a chercher des aides, des possibilités, des arrangements. Rien !
Donc, je vous en conjure, faites un internat ou prévoyez une structure d’acceuil gérer par une éducatrice spécialisée pour les plus démunis, sinon, votre lycée deviendra.....éllitiste.
Je suis (j’enseigne) en ZEP depuis 7 ans, je ne suis pas du tout issu de ce milieu bien au contraire. Malgré toute ma bonne volonté, je n’arrive pas à m’intégrer, certains ne me pardonnent pas ma différence (et pourtant je fais tout pour me fondre au paysage !). (en plus mon mari est chef d’entreprise et mon fils ainé de 21 ans est déjà à l’ENS ! Un vraie provoc pour eux). Et moi je ne suis pas forcée d’y aller ou d’y rester, alors je pense que si on forcait les gens on court à la catastrophe !
Pour ce que je connais ceux qui sont en ZEP sont ceux qui en sont issu, au moins géographiquement.
D’un autre côté, cela ne leur ferait pas de mal de voir qu’il y a autant de gens différents d’eux et que dans un sens c’est eux qui sont différents (et identiques entre eux), parce que le problème c’est qu’ils ne tiennent pas à évoluer, c’est plus facile de se rassurer en restant entre eux et en rejetant les autres. C’est le phénomène de groupe qui est le plus fort en ZEP.
Comme vous le comprenez, je finis par voir les choses comme eux : "eux-nous" et je laisse tomber, l’année prochaine je m’en vais ! Expérience très décevante !
comment contacter David koven ?
J’admire le musicien depuis longtemps.
Je dirige une école de musique actuelle à la réunion et je voudrais savoir s’il pouvait animer un stage dans celle ci.
jean - marc
Contact en france pour laisser message Mlle Sébag 0297665512
Bonjour
Nous sélectionnons les élèves en liaison avec les équipes pédagogiaues non seulement sur la base des résultats strictement scolaires, mais aussi sur laz motivation et la curiosité. Ce sont des élèves qui sont bons et motivés, auxquels nous essayons d’apporter une ouverture afin qu’ils puissent acquérir l’ambition en rapport avec leur situation de bons élèves.
En ce qui concerne les résultats, nous hugeons naturellemnt de l’admisison et non de la demande.
Cordialement
Jean-Claude barrois
Président
REUSSIR AUJOURD’HUI
Que devient ce beau projet ?
Sans compter les candidatures des enseignants. A ce jour, les intéressés n’ont reçu aucune réponse, pourquoi ?
Il conviendrait d’expliquer ce que devient ce projet.
Merci.
c’est quoi lapprentissage écologique ?