Nous sommes EP1 avec 6 points d’écart aux éval et un DNB meilleur que la moyenne départementale !!!! (Y a quand même d’autres critères qui justifient, mais concernant la question posée...)
Question : y a t’il dans vos départements des recrutements de prof des Ecoles dans le cadre des "super-prof" supplémentaires ??
Sans tomber dans le simplisme du « tout est la faute de 68 », la question soulevée dans cet article est d’abord celle des relations enfant-adultes, et d’abord parents.
On la retrouve aussi bien dans les milieux « favorisés » que dans les autres, même si elle revêt des aspects différents : le droit à la parole de l’enfant et le bannissement des châtiments corporels n’ont probablement pas été assez compris, expliqués et accompagnés. Il en résulte que nombre de familles se trouvent démunies face aux enfants qui, par nature, testent les limites que leur imposent les adultes.
Bien évidemment, cette perte de repères des adultes (comment faire face aux caprices d’un enfant ?) a ses répercussions à l’école qui se retrouve de fait, ne serait-ce que par la nécessaire gestion sécuritaire de groupes d’enfants, en première ligne face au problème.
Quand un parent dit : « je ne sais pas comment faire avec mes enfants quand ils font une bêtise, je n’ai pas le droit de les taper car je risquerais de me faire condamner. » ; quand un autre parent ne sait pas résister à son enfant de 4 ans qui hurle pour obtenir... tout ce qu’il veut, on est face au même problème. Mais ça coince à l’école, car là il n’est plus possible de laisser les élèves sans limites.
Par facilité, on a donc fait porter la responsabilité de cette éducation à l’école. C’est à elle qu’est échue la lourde tâche de donner ces limites, ce cadre, cet apprentissage des règles. On l’a probablement fait aussi parce qu’elle assumait déjà la tâche de l’apprentissage du « vivre ensemble ». Pourtant, le problème est celui de l’apprentissage de règles, et notamment celle qui fait de l’adulte celui qui pose les limites du champ d’évolution de l’enfant. C’est le rôle des parents, premiers adultes face à l’enfant. Il faut les aider à y réussir.
C’est à Marseille... Dans les ZEP de la Seine St. Denis, chaque jour depuis novembre, ce sont entre 8 et 20 classes qui n’ont pas d’enseignant ! Allez donc voir St. Ouen... ou les communes voisines du 9-3. Et après, on dira encore que le service public de l’éducation nationale est le même pour tout le monde ! Il y a des zones où les besoins en remplaçants sont plus importants qu’ailleurs, que ce soit en raison de la difficulté sociale des quartiers ou en raison de l’âge des enseignants (jeunes mamans en particulier).
Nous sommes donc d’accord au moins sur un point : malgré ses prétensions "objectives", le classement Robien est tout sauf rigoureux, il génère des injustices et va pénaliser des établissements qui ont légitimement besoin d’aide.
La moindre des choses serait de publier les données pour TOUS les établissements, ainsi les collèges non classés pourraient comprendre....
Une décision de l’administration doit être motivée, qu’il s’agisse d’un classement ou d’un non-classement EP1 aujourd’hui, ou à l’automne 2006 d’un classement EP2 (reste en ZEP) ou EP3 (à dézepper).
Mais si je peux vous rassurer, mon collège (ZEP-EP1) perd des moyens, et le collège voisin (ZEP pas EP1), aussi. Et ils ne sont pas les seuls....
Certains collèges REP ne sont pas labellisés "ambition réussite" avec plus de 80% de défavorisés !! Alors le non classement de cet établissement ne m’étonne guère !
A Versailles, les données concernant les collèges classés, soit par le Ministre, soit par le Recteur, sont publiés sur le site académique, ce qui est une bonne chose. Toutefois, tout serait plus clair si les données concernant les collèges non classés étaient publiés aussi... Cela permettrait de voir en quoi ces établissements ont "démérité".... Quand on constate que sur le 92, sont classés EP1 seulement 3 collèges, harmonieusement saupoudrés du Nord au Sud du département, ce qui laisse sur le carreau 15 collèges ZEP dont les difficultés sont pourtant indéniables, il y a de quoi se poser des questions sur les critères....
Le Ministre a fait le choix de sélectionner les établissement comptant plus de 67% d’élèves issus de CSP défavorisées (pourquoi 67% ?). Si on regarde à quoi ces CSP correspondent, il s’agit des ouvriers (qualifiés, non qualifiés, agricoles), des retraités employés ou ouvriers, des chômeurs n’ayant jamais travaillé, et des personnes sans activité professionnelle. Admettons, pour simplifier, que ces CSP ont statistiquement des performances scolaires inférieures à la moyenne nationale. On est dans "l’évidence" de sens commun, pour ne pas dire le déterminisme sociologique, mais passons.
Cependant le choix exclusif de ces CSP est tout sauf anodin. En effet, le Ministre ne retient pas dans ses critères le taux de CSP "moyennes", alors que par exemple l’IA du 92 classe depuis des années les collèges du département selon leur taux de CSP défavorisées + moyennes. Le choix de l’IA a un grand mérite : il met en haut de classement les établissements où le taux de CSP favorisées est le plus faible, donc ceux où la mixité sociale n’existe pas, soit parce qu’ils recrutent dans un quartier ghettoisé, soit parce que les classes favorisées le fuient. Que l’IA n’ait pas les moyens budgétaires de rétablir l’attractivité, donc la mixité sociale, dans ces établissements, c’est un fait, mais du moins le diagnostic est-il posé sur des bases sérieuses.
En revanche, le choix du Ministre conduit à ne pas prendre en compte le poids de professions comme les employé(e)s administratifs ou de commerce, agents de service de la Fonction Publique et personnels de service direct aux particuliers. En effet, les employées de bureau, caissières à temps partiel, assistantes maternelles, femmes de ménage, etc.... sont considérées comme "catégories moyennes" ! Le Ministre passe donc délibérément "à côté" des professions les plus féminisées, où règnent les plus bas salaires, la précarité extrême, les horaires de travail délirants désorganisant la vie familiale, etc.... Quiconque enseigne en ZEP sait combien y est important le phénomène des familles monoparentales, dont la "personne de référence", en général une femme, cumule toutes ces difficultés et quelques autres.
"Oublier" les CSP dites "moyennes", c’est donc considérer que les élèves issus de ces familles-là ne sont pas prioritaires, et laisser tomber les collèges qui ont la malchance d’en compter beaucoup. Mais le Ministère n’a pas l’air de se préoccuper de la pertinence réelle de ce critère.... Rendre compte des problèmes réels est bien le cadet de ses soucis ! Du moment qu’il a trouvé un critère hypersélectif, qui permet d’éliminer un maximum d’établissements sur les 1100 collèges ZEP de France, qu’importe qu’il soit aberrant au regard des réalités du terrain !
Un exemple à Bagneux, où 2 collèges sont classés ZEP par l’IA : Romain Rolland et Barbusse, avec respectivement 82,6% et 84,6% de CSP "défavorisées + moyennes". Avec les critères de la "relance des ZEP", Barbusse est EP1, parce qu’il frise la barre des 67% de défavorisés, et qu’il est "repêché" par le Rectorat, apparemment à cause de son taux de retard en 6e (merci au premier degré d’avoir fait redoubler...).Romain Rolland n’a "que" 38,8% de défavorisés, donc n’est pas classé, tant pis pour ses 43,8% de CSP "moyennes".
Dans d’autres académies, d’autres Recteurs ont sans doute employé d’autres critères de repêchage, fixé d’autres "barres".... C’est ce qu’on appelle une mise à plat de la carte nationale des ZEP, sur des critères objectifs et scientifiquement fondés.... A quand une politique sérieuse de relance de l’Education Prioritaire, à quand un débat public sur le choix des critères de classement ?
les critères retenus ont été annoncés au niveau national, mais au niveau local, on ne connaît pas les chiffres retenus ... ainsi on nous annonce que les résultats aux évaluations doivent être inférieurs de 20 points au score national de reussite : peut-on vérifier que les 249 collèges retenus correspondent bien à ce critère ?
Les critères n’ont-ils pas été annoncés dans le plan de relance... ? Après, qu’on les conteste, c’est une autre histoire...
Le 1er mars
Réponse à l’article 97. 03/03/06 - Les actions dans les ZEP de Seine-Saint-Denis
La forme de lutte qui est utilisée depuis janvier en Seine-Saint-Denis, les occupations de nuit, me semble nouvelle et intelligente. Voilà un moyen d’attirer l’attention des médias sur des problèmes graves sans que les élèves en pâtissent. Surtout que les heures de cours que ces élèves n’auraient pas eues en cas de grève classique, leur auraient été bien plus préjudiciables qu’à des élèves socialement favorisés. Chacun a pu mesurer l’immense retombée en termes d’échec scolaire des mouvements de 1998-1999.
Au lieu de demander au gouvernement d’interdire ces occupations (je ne sais d’ailleurs si cela est possible, les locaux du collège hors période scolaire étant sous la responsabilité du conseil général), Eric Raoult, le grossier et brutal maire de la commune bourgeoise du coin, ferait mieux, une fois de plus de se taire.
En donnant de leur temps personnel aux occupations du soir ou de nuit, les collègues des ZEP du 93 et les parents d’élèves ont enfin répondu à l’attente de nouvelles formes d’action et en on trouvé qui ne pénalise pas les élèves. Ceux-ci, au contraire, ont tout à attendre des résultats de l’action qui ne concerne pas des avantages corporatistes d’enseignants.
Le 15 février
Véronique DECKER
Réponse à l’article 92. 08/02/06 - Les 15 mesures concernant les 249 réseaux "ambition réussite" (EP1)
Il est imaginé que les écoles désservant les collèges "ambition réussite" sont les écoles les plus en difficulté. Or, par exemple à Bobigny, ce n’est pas le cas. Au contraire, la carte scolaire a été modifiée justement l’an passé pour enlever du secteur de République une partie des écoles "difficiles". Donc, avec ce nouveau dispositif, ce seront des écoles qui ne sont pas actuellement en ZEP qui vont bénéficier des mesures, alors que des écoles ZEP en grande difficulté n’én bénéficieront pas.
Comble de l’absurde : pour réaliser cet équilibre, les élèves de mon groupe scolaire doivent désormais traverser toute la ville et prendre le tramway. Les parents devront donc payer le transport et payer l’étude pour les petits du primaire, alors que les élèves du groupe scolaire à côté, qui n’est pas ZEP, iront à pied au collège et pourront bénéficier de l’étude gratuite ? Il va y avoir plus d’école ZEP en grande difficulté ne bénéficiant pas des mesures EP1 que d’écoles en bénéficiant (il reste une seule école ZEP sur le secteur de République, depuis cette modification) Par contre, les collèges qui devront désormais accueillir les élèves venant de ces écoles ne bénéficient d’aucune aide supplémentaire... Là, on sent que les "décideurs" sont bien éloignés du terrain...
Réponse à l’article 68. Communiqué de l’OZP sur les mesures ZEP annoncées par Gilles de Robien le 8 février 2006
Il faut aussi dénoncer la démagogie de certaines décisions, notamment celles concernant la formation continue des enseignants de ZEP : quand on sait que dans le 93, depuis 2 ans, et davantage encore cette année que l’année dernière, plus de la moitié des stages de proximité dans le 1er degré (et ceux de liaison 1er-2nd degré) sont annulés au dernier moment faute de remplaçants, on s’interroge sur les moyens que compte mettre en oeuvre le ministre pour faire de ses annonces des réalités...
fin janvier 2006
Mi-janvier 2006
Réponse à l’article 439. 57 - Echanges autour du plan de Robien de relance des ZEP
www.ozp.fr/article.php3?id_article=2059
bonjour, merci pour ce compte-rendu détaillé et nourri d’une discussion qui a du être passionnante !
On ne peut que souhaiter que ce débat se poursuive, tant l’enjeu de cette réforme et les questions qu’elle suscite sont importants : par exemple, passer de la scolarité obligatoire pour tous jusqu’à 16 ans, à une scolarité à géométrie variable organisant la sortie dès 14 ans pour un fort pourcentage d’élèves, ce n’est pas un détail, c’est un tournant fondamental. On ne fait pas les mêmes projets selon qu’on veut former toute une génération et assurer la mixité sociale, ou se délester le plus vite possible de la masse des élèves défavorisés, en se bornant à repêcher quelques individualités méritantes pour les intégrer à l’élite... Je suis prête à continuer à me battre au quotidien pour le premier objectif, mais s’il faut l’abandonner et dire amen au second, j’ai un problème de conscience majeur !
Comment ne pas s’interroger sur les "critères scientifiques" retenus par le Ministre pour sélectionner les EP1, quand on constate qu’AUCUN établissement du 92, ni du 95 ne sont ainsi classés ? Gennevilliers pas classé, Colombes pas classé, Garges les Gonesse pas classé.... on peut continuer la liste et je ne conteste pas que Mantes la Jolie a besoin d’aide, mais globalement j’attends avec intérêt que le Ministre nous explique les raisons du classement qu’il a publié. A ce stade, le moins qu’on puisse dire c’est qu’il me laisse sceptique.
Le silence radio sur le premier degré, et surtout sur la maternelle, est aussi un problème majeur. Si on continue à produire de l’échec de façon industrielle en négligeant délibérément le stade où sa prévention est la plus efficace, on n’a pas fini de générer de la souffrance à l’école et d’en gérer (bien ou mal) les effets en bout de course, au collège.... j’en ai assez de "gérer" ce qu’on n’a pas évité, faute de volonté politique et budgétaire.
Mes inquiétudes sur l’avenir se nourrissent aussi de la situation vécue dans mon collège. Notre dotation de ZEP a baissé au fil des années, si nous donnons priorité à nos projets, le résultat est que nos classes de 6e sont à 25 et nos 4e sont à 28, pour préserver un bon fonctionnement de notre CLA, une 4e AS à 15 et une option EPS qui marche. C’est toujours les projets OU les effectifs OU les options, fromage OU dessert, jamais de quoi faire les choses correctement en donnant à nos élèves ce à quoi ils ont droit.
Les profs sont sur les genoux, les uns à temps partiel pour tenir, avec toutes les conséquences financières que cela implique, les autres croulant sur les heures supplémentaires soit inévitables, soit nécessaires si on veut s’engager dans des projets. On n’a plus de projet d’établissement depuis des lustres, non qu’on n’en veuille pas, mais parce qu’il n’y a pas moyen de dégager le temps de réflexion et de concertation nécessaire pour le produire. On est dans l’urgence permanente, le nez dans le guidon, et c’est une source d’intense frustration. Tous nos appels à l’aide, toutes nos demandes, qu’il s’agisse de remplacer une secrétaire médicale qui manque depuis le 1er septembre, ou d’intégrer la concertation dans les services des profs, sont superbement ignorés. On nous explique que si on a du mal et que les résultats sont mauvais, c’est parce que nous ne savons pas faire, et on nous envoie paître.
Le problème c’est qu’à première vue les mesures Robien ne répondent en rien à nos besoins, puisque c’est au mieux du statu quo pour les EP2, et qu’à bien des égards elles nous enfoncent encore davantage. Le financement des 1000 "superprofs" pour les EP1 est réalisé en supprimant partout 1/2 heure en 5e et 1/2 heure en 4e, donc on peut s’attendre à ce que nos moyens baissent encore, qu’on soit EP2, EP3 ou rien du tout. Si nous sommes dézeppés, nous perdrons nos 10% de DHG, soit chez nous de quoi financer plus de 2 divisions : que ça s’applique à la prochaine rentrée ou plus tard, ça veut dire que la perspective serait non plus un niveau à 28 élèves sur quatre, mais trois niveaux ?
Outre qu’il me paraît un peu rapide, après les travaux de Piketty qui mériteraient quand même examen, d’écarter d’un revers de main l’allègement des effectifs par classe comme facteur de la réussite scolaire, il y a un fait qui me paraît relever du principe de réalité le plus basique : si les effectifs par classe s’alourdissent encore dans les collèges ZEP classés EP2 ou EP3, non seulement les équipes n’y feront pas plus de projets, ne seront pas rendues plus créatives, moins encroûtées, etc.... mais elles s’effondreront purement et simplement. Les profs les plus anciens, qui sont restés dans ces collèges contre vents et marées parce qu’ils jugeaient à tort ou à raison qu’ils pouvaient encore y faire du travail utile, vont se poser sérieusement la question de muter. Se lever tous les matins, si c’est pour aller faire un travail qui ne répond plus à l’idée qu’on se fait d’un enseignement décent, il arrive un moment où ce n’est plus possible. Les jeunes profs nouvellement arrivés, eux, n’auront même pas le choix de partir.
Des équipes dynamiques, motivées, associant jeunes et anciens profs, ouvertes sur les recherches pédagogiques etc etc..... il en faut partout, pas seulement dans les +/- 200 collèges EP1. Les mesures Robien prétendent aider les EP1, mais que vont devenir le reste des établissements ? Et surtout que deviendront les ÉLÈVES qui s’y trouvent et qui ne peuvent pas échapper au problème en demandant leur mutation ?
marianne
fin janvier 2006
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Réponse à l’article 439. 57 - Echanges autour du plan de Robien de relance des ZEP (Rencontre OZP du 11 janvier)
www.ozp.fr/article.php3?id_article=2059
compte rendu très intéressant pour ceux qui n’avaient pas la chance d ’être avec vous tous ! je me retrouve dans les propos des "modérement optimistes" mais aussi dans ceux des "foncièrement pessimistes" vis à vis du plan de Robien, effet sans doute des déclarations et /ou textes officiels qui semblent dire parfois tout et son contraire ; si quelques principes annoncés ne pouvaient que satisfaire (mise à plat de la carte et resserrement d’une politique, pilotage renforcé etc...) au vue des premiers choix effectués et du contexte général , l’inquiétude grandit : dans mon académie 3 ou 4 sites passeraient en EP1, un ou deux autres présentant les mêmes difficultés ne vont pas être retenus... , partout ailleurs les coupes sombres continuent (notre académie perd des élèves) les classes sont fermées, les équipes désintégrées , les directeurs sans décharge et des collèges fermées (douze collèges menacés).... et voilà qu’émerge le soupçon : les 4 postes des collèges EP1 ne viendraient-ils pas de ces zones voisines certes un peu moins difficiles mais à l’équilibre si fragile ?...
le premier degré s’inquiète du silence qui l’entoure ...
Alors le moral n’y est pas et on attend une vraie transparence expliquant les choix qui vont être faits pour l’EP1 ainsi qu’un vrai plan de relance, au dela des moyens supplémentaires , pour un accompagnement, certes diversifié, mais de toutes les écoles et tous les établissements de l’ex-education prioritaire ... faute de quoi, incompréhension et désespérance risquent de s’étendre... empêchant encore une fois une relance de réussir ... sarah nordest
Bonjour, combien d’assistants seront employés en Guadeloupe ?
Merci.
Mais à qui veut-on faire croire que changer l’affectation d’une rue ou deux va agir sur la mixité scolaire ? :-((
Eric Ferrand vient souvent dire en public que dans les quartiers populaires de Paris, on a beaucoup de mal à convaincre les parents de scolariser les moins de 3 ans. Il se trouve que j’habite dans un quartier populaire de Paris, et que j’ai vu une année une classe de Très Petite Section s’ouvrir en maternelle ; elle a refusé du monde. L’expérience a été un grand succès et n’a pas pu être reconduite, non pas à cause d’un manque de volonté des parents ou des enseignants, mais parce que déjà en prenant les enfants à trois ans, on doit pousser les murs et investir pour faire classe des locaux prévus pour autre chose à l’origine.
Dans nos quartiers populaires, nos écoles ZEP sont pleines à craquer et plutôt bien mélangées (jusqu’au cycle central du collège), tandis que dans les quartiers du centre de Paris il y a beaucoup de place et peu de mixité...
Il faudrait peut-être un peu plus d’audace pour cette carte scolaire ;-)