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Il est question dans le programme « Eclair » de « donner de la cohérence éducative et pédagogique ». Ça débouche, notamment, sur la création d’un « préfet des études ». Aura t-il le rôle d’un conseiller principal d’éducation ? Celui d’un professeur principal ? S’occupera t-il d’orientation ? C’est le flou. Il est aussi question que le chef d’établissement recrute ses personnels. Tout le travail partenarial, caractéristique de l’éducation prioritaire disparaît. Aujourd’hui, dans les RAR, des enseignants-référents travaillent entre les écoles et les collèges, des assistants éducatifs, des coordonnateurs pour des liaisons entre l’ensemble des partenaires. Mais Eclair ne parle plus du tout de réseaux, de travail inter-cycles...
[...] La voie de la sagesse aurait été de continuer, de dire « essayons de diffuser les bonnes pratiques, encourageons les équipes ». C’est incompréhensible de passer à autre chose.
Extrait de saint-nazaire.maville.com (Ouest-France) du 09.06.11 : Des inquiétudes pour l’éducation prioritaire