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3 MESSAGES FORUM - Annulation de la circulaire Clair (suite) : selon "La Lettre de Tout Educ", les expérimentations en Eclair devraient être validées par le conseil d’administration de l’établissement

29 octobre 2011

Le Conseil d’Etat n’a, en apparence, donné raison au SNES que sur un point lorsqu’il a examiné la circulaire qui permettait aux chefs d’établissement du programme ECLAIR de nommer les enseignants. Mais sa décision, qui rejette les autres requêtes du syndicat, doit être lue "à l’envers" : elle rappelle au ministère les limites de ce programme qui ne peut s’exonérer du droit commun et qui se trouve, de fait, vidé d’une bonne part de sa substance, puisqu’il s’agissait justement de sortir des règles et des statuts, considérés par le gouvernement comme autant de freins à la rénovation du système éducatif.

Selon une information partielle, que ToutEduc n’a pu encore préciser (et qui ne figure donc pas ci-dessous), plusieurs rectorats ont lancé des expérimentations du type "école du socle commun", et semble-t-il sans respecter la règle qui veut qu’une telle démarche soit validée par le conseil d’administration de l’établissement. Dans 5 collèges de l’académie de Montpellier, c’est ainsi que les enseignants de 6ème ont appris presque incidemment qu’ils travailleraient avec leurs collègues du 1er degré. La "jurisprudence ECLAIR" devrait inciter l’administration à la prudence.

Extrait de La Lettre de Tout Educ, n° 88 du 26 octobre 2011

 

Lire la décision du Conseil d’Etat

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3 Messages de forum

  • Bonjour.

    A la lecture de cet article, je me pose la question de savoir quel est la réelle possibilité d’un CA de dire oui ou non dans l’application et la mise en place du programme ECLAIR ?

    Est-ce que la "lecture à l’envers" de la décision du Conseil d’Etat, n’insiste pas sur la possibilité qui est donnée au CA de pouvoir vraiment prendre position au cours des débats ?

    Je m’explique :
    Récemment dans le collège où j’exerce, il nous a été mis en ordre du jour de voter pour ou contre le contrat d’objectifs ECLAIR de notre réseau.
    Sachant que certains indicateurs et annexe (notamment sur les préfets des études) n’étaient pas remplies. Sachant que dans la discussion, il a été clairement annoncé que si le vote contre était majoritaire, notre collège et par conséquent le réseau perdrait tout ses moyens. Que dans ce cas il faudrait assumer notre position (contre en l’occurrence). Les opposants devenaient les méchants ...

    Pour nous, dans ces conditions, le CA n’a aucun "pouvoir" de décision.

    Je vous remercie.

    Un enseignant.

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    • Bonjour

      Je fais partie du Conseil d’Administration d’un des 105 établissements eclair des débuts du dispositif ( académie de Strasbourg). En fin d’année nous avons déposé une motion conjointe avec les parents d’élèves réclamant la sortie du dispositif Eclair. (sans effet à ce jour, tout comme notre résistance générale lors de l’ audit par des IGN venus de Paris en avril 2011 nous entendre sur le sujet).
      On ne nous a jamais à un quelconque moment de l’année demandé notre approbation sur l’entrée dans ce dispositif. Je confirme qu’au CA les procédures sont très tendancieuses, pour ne pas dire perverses : tous nos anciens projets ont été rebaptisés ECLAIR de but en blanc, donc au moment de les voter, soit on se sabordait nous même en renonçant à des projets préexistants portés par nos collègues de longue date soit on les votait puisqu’ils avaient toujours été les nôtres... ce qu’on a fait évidemment, comment faire autrement ?
      Pour ce qui est de la motion déposée, nous ne risquions pas nous de perdre des moyens puisque l’année même où nous sommes devenus CLAIR et avant même qu’on conteste le dispositif, notre DHG a été amputée de 70h... ce qui nous a motivé pour bouger puisque loin de nous protéger ECLAIR nous enfonce encore plus la tête sous l’eau.
      A mon sens on ne sortira pas d’ECLAIR avant que le dispositif ne soit supprimé. Mais en creusant un peu de ci de là , je comprends aussi que la mise en place effective de ce dispositif tient essentiellement à la personnalité ( pour ne pas dire au carriérisme) du chef d’établissement en place et à la capacité d’inertie ( au mieux, résistance) des équipes éducatives concernées car somme toute, les modalités n’existent pas encore pour nous contraindre à des nouveautés si nous les refusons.
      Cordialement.
      Stéphanie

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