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Les réactions à l’annonce de l’ouverture au niveau national du recrutement en Eclair : le président de l’OZP, des syndicats de chefs d’établissements et d’enseignants...

18 janvier 2012

"l’éducation prioritaire a besoin de s’inscrire dans la durée"

« Mais qu’est-ce qui ferait qu’un enseignant chevronné aille en ECLAIR ? », interroge Marc Douaire, président de l’OZP (observatoire des zones prioritaires). Selon lui, le problème à résoudre est celui de la mise en place d’une formation spécifique, à la gestion de conflits, notamment, et d’un accompagnement des enseignants et CPE (conseillers principaux d’éducation) exerçant en éducation prioritaire.

Le président de l’OZP déplore le manque de continuité dans la politique d’éducation prioritaire. Il s’étonne de l’abandon des RAR (réseau ambition réussite), pourtant mis en place en 2007 par Xavier Darcos, appartenant à la même majorité que l’actuel ministre de l’éducation national. « D’autant que cette politique d’éducation prioritaire n’a pas échoué, comme en témoigne le bilan national des RAR publié en janvier 2011 au terme de quatre années de mise en place », conclut Marc Douaire avant de préciser que « l’éducation, et particulièrement l’éducation prioritaire, n’a pas besoin de mouvement perpétuel, mais de s’inscrire dans la durée ».

Extrait de educpros.fr du 17.01.12 Recrutement Eclair. Ouverture des postes à profil des enseignants au niveau national

 

En bas du même article, l’interview du principal de collège Eclair à Trappes (Yvelines)
[Alain Ouvrard est membre du bureau national du SNPDEN, ndlr]

 

Sans être opposé au principe du recrutement sur profil, Philippe Tournier, du SNPDEN, reste sceptique : « C’est quand même beaucoup de bruit pour rien. Soit on met en place de vraies mesures incitatives pour enseigner dans les secteurs difficiles, soit on considère que c’est un quasi-service civique, mais là on reste dans la demi-mesure qui ne débouche pas sur grand-chose. »
« Bons petits soldats »

Le Snupden-FSU, syndicat minoritaire chez les chefs d’établissements, est beaucoup plus critique. « Non seulement le recrutement direct remet en cause le statut de fonctionnaire, mais ce n’est pas notre métier. On n’est pas des recruteurs de chez Danone ! »

Extrait de liberation.fr du 17.01.12 : Les chefs d’établissement difficiles pourront choisir leurs profs dans toute la France

 

Interrogés par le Café, le Se-Unsa et le Snes voient d’abord dans cette décision une "mesure idéologique". Les deux syndicats soulignent aussi l’échec de l’expérimentation de ce type de recrutement l’année dernière. De nombreux établissements n’avaient pu trouver d’enseignants et, selon l’AFP, seuls 25% des postes avaient trouvé preneurs par cette voie. Cette année, le ministère peut jouer sur deux arguments.
Le Snes souligne le fait que la prime donnée aux enseignants en Eclair comporte une part modulable au mérite attribuée par le chef d’établissement. On va donc plus loin vers l’établissement autonome et son manager et l’importance de la prime peut être une motivation (3 556 € au maximum).
Pourle Se-Unsa, Guy Barbier souligne le fait que cette mesure permettra d’accéder à la ville de son choix pour les enseignants qui n’ont pas réussi leur mouvement. "Elle pourrait donc permettre de trouver des enseignants dans els académies très demandées. Mais que se passera-t-il à Maubeuge ou à Dreux ?"

Extrait de cafepedagogique.net du 18.012 : http://www.cafepedagogique.net/lexp...

 

Le responsable FSU 68 Claude Koelblen estime que « ça réglera peut-être le problème des départements très demandés, mais pas celui de secteurs comme le Nord, voire le Haut-Rhin ». « Je suis très choqué, déclare en outre le syndicaliste, par cette idée de vouloir faire travailler plus les enseignants en leur promettant plus d’argent ». Pour lui, la condition de la réussite dans les établissements difficiles réside dans « le travail en équipe et, pour ça, il faut avoir du temps et de la formation ».

Extrait de lalsace.fr du18.01.12 : Chatel débride les postes Eclair

 

[...] L’UMP, on le sait, voudrait généraliser ce rôle accru des chefs d’établissement ( aussi bien dans le recrutement que dans la rémunération ( directement ou indirectement ) des enseignants. Si bien que ces dispositions renforcées du programme ‘’ECLAIR’’ apparaissent avant tout ( en particulier aux yeux des syndicats d’enseignants ) comme un ‘’banc d’essai’’ à combattre résolument en tant que tel.

D’autant que la droite a déjà fait dans le passé des tentatives de cet ordre, même dans le premier degré. [...]

Extrait de blogs.mediapart.fr le 18.01.2011 : Un mouvement national ’’ECLAIR’’ ?

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