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Le CERC diffuse l’étude de l’INSEE sur l’éducation prioritaire (texte intégral)

27 septembre 2005

L’étude de l’INSEE "Zones d’éducation prioritaire : quels moyens pour quels résultats ?", 34 p.

Voir sur ce sujet l’important article "Faut-il supprimer les ZEP ?"

Extrait du « Bulletin du CERC » Conseil de l’Emploi, des revenus et de la cohésion sociale du 27.09.05 : Zones d’éducation prioritaire : quels moyens pour quels résultats ?

Résumé : En 1982, face à la persistance de l’échec scolaire parmi les élèves les plus défavorisés, une expérience rompant avec l’idée d’égalité de traitement est tentée : les zones d’éducation prioritaire (ZEP) sont créées dans quelques régions, mesure renforcée et étendue en 1989, puis en 1990, et prorogée régulièrement depuis. Elle incite les établissements à développer des projets éducatifs et des partenariats locaux, en les dotant de ressources supplémentaires (crédits, postes, heures d’enseignement, etc.).

L’objectif est d’améliorer les résultats scolaires en stimulant des projets nouveaux. La baisse de la taille des classes est peu à peu considérée également comme un outil. Les évolutions que le statut ZEP a entraînées pour ces établissements sont évaluées à partir de données administratives sur les collèges. La baisse de la taille de la classe est très lente. Au début des années 1990, les dépenses engagées dans les établissements classés en ZEP sont loin d’être négligeables, mais sont constituées principalement de crédits indemnitaires versés au personnel. Par ailleurs, les collèges concernés connaissent une diminution du nombre d’élèves, une accentuation de l’homogénéité sociale ainsi qu’une augmentation de la proportion de jeunes enseignants.

Pour évaluer l’impact de la politique ZEP, comparer la réussite des élèves dans les établissements en ZEP et les autres à partir de caractéristiques observées ne suffit pas. Les zones prioritaires sont en effet choisies parce qu’elles rassemblent une population plus défavorisée qu’ailleurs et que les résultats scolaires y sont plus faibles : un effet contextuel spécifique, existant avant la mise en œuvre de la politique de zones prioritaires, est probable et n’est peut-être pas entièrement appréhendé économétriquement à partir des variables utilisées. Une estimation directe agrègerait alors l’impact recherché et l’effet contextuel. Cette endogénéité des ZEP doit être traitée.

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