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Claude Bartolone et des élus PS interpellent Vincent Peillon sur la réforme des ZEP

12 février 2014

"Il nous semble important d’obtenir de votre part des clarifications sur le devenir des autres collèges et écoles qui bénéficient aujourd’hui des critères des ZEP, que ce soit pour le nombre maximal d’élèves par classe ou le financement de certains projets éducatifs et pédagogiques spécifiques", ajoutent-ils.

Extrait de lexpress.fr] du 11.02.14 : Réforme des ZEP : Bartelone et des élus socialistes interpellent peillon

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2 Messages de forum

  • Il manque une parole gouvernementale, ou plutôt deux. Les mouvements revendicatifs dans des RRS et des ECLAIR face aux dotations pour la rentrée 2014 et ces nouvelles déclarations de Bartolone et Leroux sont le résultat d’un flou sur la nature de l’éducation prioritaire.

     Soit il s’agit d’une formule administrative pour gérer l’adaptation nécessaire du système scolaire français à une partie de la population scolaire, disons « les milieux populaires ». Dans ce cas, beaucoup de territoires peuvent revendiquer le maintien ou l’entrée dans l’éducation prioritaire. C’est plus de 20% aujourd’hui, pourquoi pas 25 ou 30 %, ou plus ? Ce serait tout à fait justifié pour une grande partie des territoires ruraux, mais aussi de larges zones dans le Nord-Pas-de-Calais, de Lorraine, du Gard et de l’Hérault… sans oublier la majeure partie de la Seine-Saint-Denis et nombre de banlieues de métropoles françaises.

     Soit il s’agit d’un dispositif provisoire visant à sortir d’un mécanisme négatif cumulant les difficultés sociales et éducatives certains territoires où l’Education nationale ne parvient pas à remplir ses missions premières, ou n’y parvient qu’avec un projet interdegrés et partenarial adapté appliquée par des équipes soudées et déterminées. Là, les effets de stigmatisation sont inexistants – on connait la situation et une étiquette ne change rien – mais l’urgence est grande – même si ça fait des dizaines d’années que ça dure.

    Avec des déclarations présidentielles, gouvernementales et ministérielles annonçant une série de mesures tout à fait intéressantes, mais sans avoir rappelé de quoi on parlait, sans avoir défini à nouveau l’éducation prioritaire, les collègues de RRS et d’ECLAIR ont pris ces annonces pour une arrivée massive de moyens.

    Et c’est là l’autre parole manquante : l’éducation prioritaire tourne autour d’un projet éducatif local adapté à une situation particulière. Ce n’est pas une distribution de moyens. La mise à disposition de moyens supplémentaires ne peut être que la conséquence technique de mise en œuvre du projet. Et cela n’a pas été dit lors des annonces de relance.

    Bartolone et Leroux connaissent la Seine-Saint-Denis mais ne semblent pas savoir ce qu’est l’éducation prioritaire.

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    • Bizarre message pour une jeune enseignante à qui personne n’a jamais dit ça. On ne m’a jamais parlé de ces affaires d’éducation prioritaire, sauf la rumeur : "c’est l’enfer et la prime c’est ridicule". Avec ce que je vis dans mes classes et avec ce que je vois sur votre site, je sais que ce n’est pas l’enfer (pour la prime, la rumeur est juste). Si l’éducation prioritaire c’est vraiment pour les territoires très déshérités, alors il faudrait faire le ménage dans la carte scolaire.

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