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[...] Lutter contre les inégalités, c’est garantir les droits de tous les Français. C’est lutter avec acharnement pour que les enfants aient la même chance de réussir dans la vie, peu importe le quartier ou le village où ils habitent. (Mêmes mouvements.)
L’école de la République est notre priorité. Nous en augmentons les moyens avec les créations de postes, la relance de l’éducation prioritaire, la priorité au primaire, les rythmes scolaires ou encore la réforme des métiers de l’éducation et la formation des maîtres.
M. Patrice Verchère. Tout va bien !
M. Manuel Valls, Premier ministre. Mais augmenter les moyens ne suffit pas, et nous devons avoir une réflexion sur la pédagogie.
Nous ne pouvons accepter de voir se multiplier ceux qu’on appelle les décrocheurs, ces jeunes – 150 000 par an – qui quittent le système scolaire sans avoir obtenu de diplôme. Tout comme nous n’acceptons pas que 15 % des élèves présentent des difficultés sévères en écriture, lecture et mathématiques à l’issue du primaire.
L’école, c’est là où s’apprennent les valeurs de la République. Ce doit être un lieu d’apaisement, avec pour seul but l’intérêt de nos enfants. Et je crois que sur ce point, nous pouvons, nous devons – enseignants, parents, élus – nous retrouver.
Le grand dessein de la République, c’est l’égalité des possibles. Et l’égalité des possibles, c’est pouvoir débuter dans la vie et avoir une deuxième chance lorsque c’est nécessaire. Emploi d’avenir, contrat de génération, relance de l’apprentissage, droit à la formation professionnelle pour tous les salariés et tout au long de la vie : autant de mesures que nous avons prises et dont nous allons amplifier les effets, parce que la lutte contre le chômage, et en particulier le chômage des jeunes, est plus que jamais notre priorité. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.) [...]
Extrait de assemblée-nationale.fr : Discours de politique générale du Gouvernement. Première séance du 16 septembre 2014