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Temps de pondération : Le SGEN invite le ministère à "sortir de l’ambiguïté" et à engager dès janvier une réflexion avec les cadres de proximité pour préparer l’organisation d’une négociation avec les équipes de terrain dans les 350 REP+

29 octobre 2014

Depuis la rentrée scolaire, le plan ministériel pour l’éducation prioritaire se déploie dans la centaine de réseaux labellisés « REP+ ».{}

Après un choix souvent opaque par les instances académiques de ces premiers réseaux, et contrarié par la hausse démographique dans certains départements, ces établissements et ces écoles voient se déployer les premières mesures concrètes.

Pour les personnels, la mesure la plus emblématique est la mise en œuvre des modalités de « libération du temps » pour les équipes, temps libéré devant permettre d’organiser la concertation, le dialogue avec les familles et le travail entre les cycles. Journées libérées dans le premier degré (9 jours dans l’année), pondération dans le second degré (1 heure de cours est comptabilisée 1,1 heure). Cette reconnaissance du travail spécifique se déploie conformément aux nouveaux décrets.

Mais ce déploiement se heurte à trois écueils – en particulier dans le second degré : tout d’abord, il semble que, dans bien des collèges, les moyens accordés à la pondération l’ont été en heures supplémentaires, et donc se sont transformés en reconnaissance financière plus qu’en temps libéré. Ensuite, le positionnement du SNES, qui assimile le dispositif proposé par le ministère à un « cadeau » reconnaissant la pénibilité, stérilise l’organisation du travail dans les établissements, voire organise la résistance, dans une perspective électoraliste bien comprise. Enfin, l’attitude tatillonne et fermée au dialogue de certains cadres de proximité exacerbe les tensions et conduit à des situations de blocage.

Pourtant, lorsque dialogue et concertation sont la règle, les personnels s’emparent de ces temps de concertation pour avancer ensemble.

Il faudra donc que le ministère et ses représentants sortent de l’ambiguité et de la confusion sur la mise en œuvre de la pondération horaire en REP+. Ils doivent en particulier travailler avec les cadres de proximité sur le dialogue à engager dans les établissements pour éviter les deux dérives que sont l’occupationnel systématique non piloté, ou le refus complet de tout travail collectif dans l’établissement au service des élèves.

C’est maintenant que cette réflexion doit s’engager, afin que, dès le mois de janvier, les équipes des établissements entrant dans le dispositif en septembre 2015 puissent négocier l’organisation du travail avec les équipes de direction des 350 REP

Extrait de cfdt.fr du 23.10.14 : Un début sous tension pour les 102 REP+

 

Voir aussi
Les sorties de réseaux prévues par le MEN avec la nouvelle carte de l’éducation prioritaire inquiètent les syndicats

Le SNES insiste pour que "l’organisation du temps dégagé en REP+ soit bien laissé à l’initiative des personnels" (conférence de presse de rentrée)

Les obligations de service en REP+ vues par le Café

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