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Colonies : plus de passerelles entre les structures d’accueil collectif favoriserait les départs ; une étude de l’Observatoire de vacances et loisirs... (OVLEJ)

30 avril 2015

Colonies : plus de passerelles entre les structures d’accueil collectif favoriserait les départs (OVLEJ)

Développer davantage de passerelles entre toutes les structures d’accueil collectif, et ce, dès la crèche, pourrait permettre d’amener davantage d’enfants à s’inscrire en colonies de vacances. Telle est l’une des observations principales formulées par l’Observatoire des vacances et loisirs des enfants et des jeunes (OVLEJ) de la Jeunesse en plein air (JPA).

Celle-ci se base sur l’analyse des premiers résultats d’une étude qui interroge "les processus et les motivations qui conduisent les parents et les jeunes à choisir un mode d’accueil collectif pour les loisirs ou les vacances de ces derniers". Elle s’inscrit pleinement dans l’actualité puisque que le ministère de la Ville, de la Jeunesse et des Sports vient de lancer une campagne de communication, dont la JPA est partenaire, "#InstantColo", pour encourager les départs dans ces structures qui n’ont plus le vent en poupe (ici).

Extrait de touteduc.fr du : Une campagne de commnication pour les colos qui favorisent la mixité sociale

 

L’OVLEJ observe que le départ en colonie est le résultat d’étapes successives en accueils collectifs : "après une première expérience d’un accueil collectif pour leur enfant, les parents sont également plus enclins à poursuivre cette pratique sous une autre forme parce qu’ils en perçoivent progressivement les apports. Ils sont prêts à passer à l’étape suivante au fur et à mesure que leur enfant grandit". Un résultat de l’étude montre, par exemple, que "le départ en mini-camp s’inscrit dans la continuité de la fréquentation du centre de loisirs" et que "c’est la proposition de cette structure qui initie le projet de départ pour 74% des familles".

Favoriser la continuité des parcours de la crèche à la colo
C’est donc sur cet effet "parcours, d’un type d’accueil collectif à un autre", qu’il convient de jouer, analyse l’OVLEJ, en développant une "continuité" entre eux. L’Observatoire constate que "le plus souvent, ces parcours ne sont pas linéaires, mais constitués d’étapes, de détours, d’opportunités". Ces opportunités pourraient prendre la forme de "passerelles à construire ou poursuivre, de la crèche, et plus encore de la halte-garderie au centre de loisirs, du centre de loisirs à la colonie à travers le mini-camp". Et elles doivent être développées en particulier "avec les prescripteurs institutionnels, collectivités territoriales, comités d’entreprise, CAF" qui jouent un rôle "central" "dans les processus de décision des familles".

Il semblerait d’autant plus logique de développer cette continuité que 59% des jeunes partis en colonie avaient fréquenté un centre de loisirs et/ou un tiers d’entre eux avait été accueillis en crèche ou halte-garderie dans leur petite enfance. On trouve la même proportion d’anciens usagers des crèches ou haltes-garderies parmi les jeunes ayant fréquenté les centres de loisirs. Mais "seulement 12% de [la] population d’usagers des accueils collectifs de mineurs a successivement fait l’expérience des trois types de pratiques (...) : crèche ou halte-garderie, centre de loisirs puis séjour collectif".

De l’information spécifique pour les jeunes
L’information constitue également, selon l’observatoire, un "levier essentiel du départ en colonie". Il faudrait ainsi davantage "sensibiliser les familles sur l’intérêt des séjours pour leur enfant et les renseigner sur les organisateurs", notamment celles qui n’ont pas de relation avec un comité d’entreprise ou ne vivent pas dans une commune engagée dans une politique de vacances pour les enfants. L’OVLEJ relève qu’en terme d’informations, associations, CAF, écoles, enseignants, animateurs ou éducateurs sont très peu cités par les parents.

L’OVLEJ suggère enfin de construire une information spécifique à l’intention des enfants, l’enquête montrant qu’ils sont "les principaux prescripteurs de leur départ en colonie" mais aussi envers leurs camarades. "La demande des enfants est à l’origine du projet de premier départ en colo pour 30% des familles, et le seul levier décisionnel pour 24% d’entre elles", écrit l’observatoire.

L’étude, publiée dans le 44e bulletin d’avril de l’OVLJ, a été menée au printemps 2014 auprès de 900 familles et 372 jeunes et adolescents.

La synthèse des résultats de l’étude ici (PDF)

Extrait de touteduc.fr du 29.04.15 : [(ici)
 >http://www.touteduc.fr/fr/abonnes/article/id-10771-colonies-plus-de-passerelles-entre-les-structures-d-accueil-collectif-favoriserait-les-departs-ovlej-]

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