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Un enfant sur cinq vit sous le seuil de pauvreté en France (rapport UNICEF)

10 juin 2015

Rapport des enfants au comité des Droits de l’enfant aux Nations Unies sur le respect de leurs droits en France (56 p.)
Le rapport "Nous les enfants !"

Rapport alternatif de l’UNICEF France et de ses partenaires dans le cadre de l’audition de la France par le Comité des Droits de l’enfant des Nations-Unies (52 p.)
Le rapport "Chaque enfant compte. Partout, tout le temps"

 

L’Unicef dresse un bilan alarmant. En France, plus de 3 millions d’enfants, soit un sur cinq, vivent sous le seuil de pauvreté, 30 000 sont sans domicile, 9 000 habitent des bidonvilles et 140 000 arrêtent l’école chaque année, s’alarme le Fonds des Nations unies pour l’enfance dans un rapport rendu public mardi 9 juin.

Extrait de lemonde.fr du 09.06.15 : Droits de l’enfant. Les "échecs" de la France

 

[...] De 2008 à 2012, 440 000 enfants supplémentaires ont plongé avec leurs familles dans la pauvreté, avec une prise en compte de l’impact de la crise « dramatiquement insuffisante »,

[...] Le rapport dénonce notamment « la situation inacceptable des enfants migrants non accompagnés et/ou vivant en bidonvilles » au nombre de 8 000 à 10 000. Privés de leurs droits fondamentaux, victimes de discriminations, ces mineurs isolés étrangers « comptent parmi les plus vulnérables ». Cela conduit « à des situations indignes », alerte Michèle Barzach, comme la traite des êtres humains.

Extrait de liberation.fr du 09.06.15 : Cri d’alarme de l’UNICEF sur les droits de l’enfant en France

 

[...] Djaouida SÉHILI Sociologue, maîtresse de conférences, coresponsable de la chaire égalité, inégalités et discrimination, université Lumière Lyon­II, centre Max-­Weber

[...] ce n’est que suite aux résultats d’enquêtes récentes que les inégalités de condition sociale ont été enfin perçues comme pouvant être sources et prétextes à préjugés et à différences de traitement. Si la proposition de loi pour inscrire la discrimination pour précarité sociale dans la législation française n’est que justice, il n’en demeure pas moins étonnant que ce critère n’apparaîtra qu’à la suite de vingt autres.
Pour rappel, en France, l’article 225-1 du code pénal définit jusqu’alors la liste suivante de critères qui entrent dans la constitution d’une discrimination : « Toute distinction opérée entre les personnes physiques à raison de leur origine, de leur sexe, de leur situation de famille, de leur grossesse, de leur apparence physique, de leur patronyme, de leur état de santé, de leur handicap, de leurs caractéristiques génétiques, de leurs mœurs, de leur orientation sexuelle, de leur âge, de leurs opinions politiques, de leurs activités syndicales, de leur appartenance ou de leur non-appartenance, vraie ou supposée, à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée. » L’article 225-1-1 du code pénal y ajoute les actes discriminatoires faisant suite à un harcèlement sexuel.

Extrait de libération.fr du 25.05.15 : La pauvreté, une discrimination non identifiée

 

6 janvier 2015 - 9 % des enfants de moins de six ans vivent dans la pauvreté en France en 2012. « Enfants pauvres » ? Non : enfants « de » pauvres, de parents sans emploi ou mal rémunérés. Une analyse de Valérie Schneider et Louis Maurin de l’Observatoire des inégalités.

1,2 million d’enfants, soit un peu moins d’un sur dix, sont pauvres en France si l’on utilise le seuil fixé à la moitié du niveau de vie médian, le plus restrictif, selon les données 2012 d’Eurostat. Enfants pauvres ? L’expression est trompeuse : ces enfants sont des enfants de pauvres [1], de travailleurs pauvres ou sans emploi.

Parmi ce 1,2 million, un tiers, soit un peu plus de 400 000, sont de très jeunes enfants de moins de 6 ans, 27 % (340 000) sont des enfants de 6 à 11 ans et 39 % (480 000) des adolescents. Parmi les moins de 18 ans, ces derniers sont les plus touchés : un adolescent sur dix vit dans une famille dont les revenus sont inférieurs au seuil de pauvreté, c’est le cas de 9 % des plus petits et de 8 % des 6-11 ans.

La détérioration de la situation économique pèse sur les familles et par conséquent sur les enfants. Entre 2003 et 2012, le nombre d’enfants vivant sous le seuil de pauvreté à 50 % du niveau de vie médian a augmenté de 158 000, dont 110 000 très jeunes enfants. Le taux de pauvreté de l’ensemble des moins de 18 ans est passé de 8 à 9 %. Ce n’est pas une « explosion », mais la dégradation est réelle.

Extrait de inégalités.fr du 09.01.15 : 1,2 million d’enfants « de » pauvres

 

[...] Cet accompagnement parfois très personnalisé des locataires HLM est une nouvelle mission pour les bailleurs sociaux, « qui ne peuvent plus se contenter de construire et gérer des immeubles » [...], Signe des temps cette fédération proche du Medef, l’une des deux grandes familles HLM, s’engage, d’ici à 2020, à racheter cinquante hôtels en Ile-de-France pour accueillir les personnes à la rue, à n’opposer aucun refus de relogement pour des raisons économiques et à créer des logements aux loyers supersociaux. « C’est une révolution culturelle pour notre mouvement [...]

Extrait de lemonde.fr du 06.156.15 : Les HLM débordés par la pauvreté de leurs locataires

 

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