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CP n° 14 du 1er octobre 2015
Le rapport final du comité de suivi « plus de maîtres que de classes » qui va bientôt être remis à la ministre donne des préconisations pour la réussite du dispositif. Pour le Sgen-CFDT, qui défend depuis 1977 la mise en œuvre de cette organisation pédagogique, celles-ci vont globalement dans le bon sens.
Pour le Sgen-CFDT, le dispositif « plus de maîtres que de classes » doit permettre une organisation pédagogique différente, en appui d’un projet d’école permettant de sortir du fonctionnement actuel « une année, un maître, une classe, un niveau ». L’appui d’un maître supplémentaire doit favoriser le co‑enseignement, la modulation des prises en charge et le travail des élèves en petits groupes.
Le Sgen-CFDT veillera donc à ce que les moyens dédiés à ce dispositif ne soient pas détournés à d’autres fins. Il exigera notamment qu’ils ne se substituent pas à d’autres dispositifs ou d’autres aides existantes, comme celles apportées par les maîtres des réseaux d’aides spécialisées aux élèves en difficulté (Rased). Il demandera également qu’on garantisse les moyens attribués sur la durée des projets, et qu’on assure une stabilité de l’enseignant supplémentaire qui doit être un membre à part entière de l’équipe éducative.
Mais rendre efficace le dispositif « plus de maîtres que de classes » nécessite également du temps pour permettre aux enseignants de travailler ensemble, se coordonner, faire le point sur les projets en cours, échanger sur les élèves.
Pour le Sgen-CFDT, les temps d’activités pédagogiques complémentaires (APC), ainsi qu’une partie des neuf journées en éducation prioritaire, doivent pouvoir être utilisés dans ce travail en équipe. Cela suppose aussi de faire confiance aux enseignants et d’obtenir plus d’autonomie pour les écoles. Cela implique enfin que les équipes soient accompagnées, conseillées et formées.
Extrait de sgen.cfdt.fr du 01.10.15 : Plus de maîtres que de classes pour plus de réussite de tous les élèves
Bonsoir
Dans notre groupe scolaire le poste G a disparu et le poste E a été réduit de moitié, pas contre, comme nous n’étions pas "préfigurateurs" l’an passé et que les moyens Plus de maîtres que de classes sont "progressifs" nous n’en avons pas cette année. Ce sont les écoles qui n’étaient pas ZEP qui ont botenu ces moyens, car elles étaient sur le secteur "préfigurateur". On se croirait à France Télécom avant la vague de suicides... Des actions incohérentes, aucun relevé du réel, et beaucoup de bla bla pour masquer la baisse dramatique de l’aide aux enfants (Il y avait 14 postes E à Bobigny, il en reste 6,5...)
Bon courage au SGEN qui semble croire encore à des avancées, alors que d’ici nous ne voyons que des reculs.