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Actions de promotion périscolaire des maths menées par l’association universitaire Animath auprès des jeunes issus de milieux défavorisés et des filles…

17 novembre 2015

Martin Andler est professeur à l’UVSQ (Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines) et président d’Animath. Regroupant des enseignants, des étudiants et des chercheurs, cette association a pour but de promouvoir l’activité mathématique via des activités périscolaires.

Pouvez-vous nous présenter votre association, Animath ?

Animath a été créée en 1998. A l’époque, 4 ans après la réforme qui a remplacé les terminales C et D par la terminale S, l’on constatait en maths au lycée une forte baisse des horaires et une perte d’ambition des programmes. Nous avions aussi remarqué des résultats médiocres chez les lycéens français aux compétitions internationales de mathématiques. Cette inquiétude nous a amené à proposer des activités complémentaires – périscolaires -, aux élèves les plus motivés, que l’enseignement laissait sur leur faim.

Aujourd’hui, le problème demeure. La difficulté à “vendre” les maths auprès des élèves s’est aggravée. Nos buts se sont élargis à la promotion des maths auprès de tous les élèves, plus seulement les plus motivés. Afin de soutenir les activités d’animation périscolaires, Animath est devenue la “maison commune” des associations de ce domaine, en débloquant des budgets et en rassemblant les efforts de communication.

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Vous faites aussi la promotion des maths auprès des jeunes issus de milieux défavorisés et des filles…

On sait que le niveau de réussite des jeunes des banlieues est inférieur à celui des jeunes des milieux favorisés. L’une des raisons de ce décalage est que ces ados ne s’autorisent pas à être ambitieux – ils pensent que leur destin est bloqué de par leur origine sociale. L’idée est de permettre à ceux qui sont motivés de se dire “je peux le faire”. Avec Science ouverte, nous organisons des stages, pendant lesquels ces jeunes travaillent sur des problèmes de maths d’une façon ludique.

Les filles aussi sont sous-représentées dans les filières scientifiques – à cause des stéréotypes. Avec Femmes et Mathématiques, nous organisons des journées destinées aux collégiennes et aux lycéennes. A travers des conférences et des théâtre-forums, il s’agit de leur montrer les débouchés des études de maths. Elles peuvent rencontrer des mathématiciennes et des ingénieures, et se dire : “moi aussi, je peux faire des études scientifiques”. [...]

Extrait de vousnousils du 04.11.15 : Martin Andler, Animath : “montrer aux élèves que les maths sont une discipline vivante”

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