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Adresser des enfants et des adolescents à des psychologues de ville ? L’expérimentation, votée jeudi 27 octobre par les députés, est saluée par le professeur Marie-Rose Moro, chef de service à la maison des adolescents de Cochin à Paris.
[...] Cette expérimentation va se dérouler de manière très encadrée. Elle vise aussi réduire les inégalités sociales. Car actuellement, les parents qui ont les moyens de faire accéder leur enfant à un psychologue de ville peuvent espérer un rendez-vous dans un délai pas trop important. Alors que s’ils doivent se tourner uniquement vers les structures publiques, les délais d’attentes sont très longs, y compris dans une ville comme Paris.
Et qu’en est-il dans un département comme la Seine-Saint-Denis ?
M-R. M. : La première consultation, celle pour faire le diagnostic et envisager la suite de la prise en charge, peut être relativement rapide. Mais ensuite, il faut toujours compter en moyenne six à neuf mois d’attente pour faire démarrer une psychothérapie à un adolescent. Dans certains endroits, le délai est même d’un an.
Extrait de lacroix.fr du 28.10.16 : Marie-Rose Moro : il faut parfois attendre un an pour démarrer une psychothérapie chez un ado