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Parmi les mesures proposées par le ministre de l’Education nationale le 13 décembre 2005 pour relancer l’éducation prioritaire, il était envisagé de créer une fonction de responsable des ZEP auprès du directeur des enseignements scolaires.
Il semble que ce sera Pierre Polivka.
Le « Quotidien des ZEP » a recherché qui était cette personne, pas encore nommée mais pressentie pour ce poste.
Sauf homonymie, on trouve les renseignements suivants :
– Pierre POLIVKA ancien élève de l’ENS Voir le site a notamment été inspecteur d’académie DSDEN des Pyrénées-Atlantiques, où il a travaillé sur le fonctionnement des cycles [Voir le site de l’académie de Bordeaux, le 24.01.06 : Mettre en œuvre les Cycles à l’école primaire. Il y a aussi travaillé sur le CAPES de documentation : Extrait du site du CRDP de Bordeaux, le 24.01.06 : CAPES interne de Documentation
Il a ensuite été nommé dans le Rhône [Voir le site du Bulletin officiel du 21.10.99 : Inspecteurs d’académie, directeurs des services départementaux de l’éducation nationale.
Le 12 juillet 2002, il est nommé au cabinet du ministre de l’Education nationale : Arrêté du 12 juillet 2002 portant nomination au cabinet du ministre
Par la suite, il est directeur de l’académie de Paris.
A ce titre, il répond dans la presse au rapport de l’Inspection générale sur la situation de son académie :
Extrait du site du « Nouvel Obs », en octobre 2004 : Un rapport explosif
"C’était donc vrai. Un rapport interne à l’Education nationale reconnaît enfin la crise de l’école à Paris. Dans le primaire et dans le secondaire. Victime : l’élève « moyen » pas franchement tiré vers le haut dans les établissements les moins favorisés. Et qui risque l’asphyxie dans les forteresses d’excellence. Entourées d’experts, Emmanuelle Walter et Morgane Bertrand ont conduit ce dossier sensible. Bilan : notre système reproduit ou aggrave la dualité sociologique de la capitale. Illustrations : Seb Jarnot / Agent 002 pour ParisObs
(...)
C’était un beau rapport, salué par les fédérations de parents d’élèves et une partie des syndicats enseignants, et même par l’académie de Paris, qui a préféré le revendiquer plutôt que de le subir. Mais si le recteur Maurice Quénet a profité du chapitre consacré aux lourdeurs de l’administration rectorale pour « démissionner » son directeur d’académie, Pierre Polivka (le poste lui-même devrait être bientôt supprimé par un décret), il a, semble-t-il, renoncé à utiliser le rapport, considérant qu’il met déjà en œuvre ses conclusions via des redéploiements de moyens et quelques modifications de secteurs. Disons-le : la lettre envoyée fin novembre à l’académie par deux parents FCPE lambda, Rémy Lentzner et Annette Debéda, sur les affectations en seconde, était plus concrète et plus riche en propositions - anonymat des dossiers et du nom du collège d’origine, options d’excellence réparties de manière plus équitable dans les établissements. Seule l’école primaire, pourtant moins responsable de la spirale élitiste, sera réellement remobilisée via ses inspecteurs de circonscription.
(...)
Emmanuelle Walter
Sur le même sujet :
Extrait du site « Des écoles, collèges et lycées différents », le 24.01.06 : Médiocres résultats de la maternelle au lycée et aggravation des inégalités analysés par l’inspection générale
D’après le rapport, « quel que soit le diplôme observé, les résultats académiques sont plus faibles que la moyenne nationale. »
« Aucunement surpris ».
"Dans les bureaux de l’académie de Paris, Pierre Polivka, le directeur, se montre plutôt satisfait de la publication du rapport de l’Inspection générale de l’Éducation nationale portant sur l’évaluation de l’enseignement dans la capitale (lire ci-dessus). « Ce rapport confirme les analyses que nous avons conduites quand nous sommes arrivés », explique-t-il. A savoir : des résultats bien en deçà de ce qu’ils devraient être au regard de la population de la capitale et des avantages culturels qu’elle offre, et un écart qui se creuse entre les élèves des milieux favorisés et les autres au fur et à mesure qu’ils avancent dans leur scolarité. « Les ciseaux ne cessent de s’ouvrir de la maternelle au post-bac », précise Pierre Polivka".
Mais les acteurs de ZEP et REP à Paris le connaissent surtout par la part qu’il a prise au CAREP :
Extrait du site du CAREP de Paris, le 24.01.06 : Pari Rep n°2 "Avant-propos "
« L’année scolaire 2004-2005 a vu l’élaboration et la signature des contrats de réussite scolaire des REP de l’Académie.
Leur contenu (comme celui, l’année précédente, des bilans des précédents contrats) témoigne de la qualité du travail conduit par chacune et chacun d’entre vous. Il se caractérise par une volonté manifeste de recentrer les actions conduites sur la maîtrise des apprentissages fondamentaux et notamment en direction des établissements et des élèves les plus en difficulté, pour lesquels la politique de l’Education Prioritaire prend son véritable sens.
L’ensemble du travail d’évaluation fourni dans les différents REP de l’Académie, les pistes de réflexion, les axes prioritaires de travail dégagés permettront :
• d’inscrire le projet académique pour l’Education Prioritaire dans le projet académique qui sera élaboré cette année et dont l’objectif central est l’amélioration des performances de l’école à Paris, et ceci au bénéfice de tous les élèves
• de prolonger les réflexions, orientations et actions de l’école contenues dans les contrats de réussite scolaire, dans et par le travail partenarial avec les instances de la politique de la ville, en s’appuyant sur les ressources locales.
En ce sens, les liens entre culture et apprentissages abordés par différents aspects (théoriques, comptes rendus d’actions, pistes de réflexion...) dans le présent numéro du journal de liaison inter REP Pari-Rep sont particulièrement au centre d’une politique de REP qui conçoit l’accès aux savoirs de chacun comme l’élément déterminant du partage et de l’échange dans l’appropriation d’une culture commune par tous les élèves (et en particulier les plus démunis ou les plus éloignés de la « culture » scolaire).
Cette problématique pose comme centrale l’idée que la maîtrise des apprentissages fondamentaux (dans un sens non restrictif) est un élément incontournable de la transmission du patrimoine universel, seul susceptible de situer l’action contre le développement de tous les particularismes et communautarismes dans une perspective de promotion de chacun, perspective fondatrice de notre école républicaine. »
Il quitte alors ses fonctions à Paris : extrait de « Vie universitaire hebdo » du 21.01.05 : Ce qu’il faut savoir
Il a ensuite été nommé inspecteur général de l’Education nationale. Extrait du site de l’académie de Versailles, le 23.01.06 : Inspecteurs généraux exerçant dans l’académie de Versailles
Année 2005-2006
– Pierre POLIVKA : correspondant académique de l’IGEN
– Marie-Françoise CHOISNARD : correspondant académique de l’IGAENR
– Jocelyne LEYDIER : correspondant académique de l’IGAENR
Inspecteurs généraux exerçant sur l’académie :
Etablissements et vie scolaire : Pierre Polivka
On ajoutera qu’il a publié plusieurs ouvrages :
Extrait du site « Chapitre.com », le 24.01.06 : Deux ouvrages de Pierre Polivka
– Géographie : Polivka, Pierre
– Histoire : Polivka, Pierre
Extrait du site « Aquitaine », le 24.01.06 : Lot-et-Garonne
Polivka, Pierre. « Une Société rurale au XIXème siècle : le Lot-et-Garonne, de l’Empire à la République »
Archives départementales de Lot-et-Garonne, 1979. - (Recueil de documents ; 1) 4°C 652
Enfin, on notera que c’est aussi un élu local : maire (UDF) d’Aiguillon (47). Extrait du site « Monclocher.com », le 24.01.06 : [Aiguillon (Lot-et-Garonne)->http://www.monclocher.com/nversion/monclocher.asp?NAcceS=bcdefghijssqtk&Session=10&MemT=j