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Des collèges ZEP confrontés à une offre scolaire plurielle et à une régulation administrative aléatoire
Résumé de la revue :
Un retour historique sur quelques situations de collèges classés en éducation prioritaire dans les années 1990 permet d’appréhender les processus de ségrégation sociale et scolaire déjà à l’œuvre, avant les mesures d’assouplissement de la sectorisation des années 2000. Indépendamment du label, leur positionnement dans l’espace scolaire local variait en fonction de l’offre publique ou privée, plus ou moins abondante et diversifiée. Dans les villes moyennes comme en milieu très urbanisé, la composition sociale du public scolarisé prime, avec une gradation s’exerçant aussi entre collèges classés.
Les autorités administratives peinent à réguler les phénomènes d’évitement, à suivre attentivement les mouvements d’élèves dans la durée, alors même qu’ils disposent de tous les indicateurs qui le permettent. Quand un pilotage effectif, à tous les niveaux hiérarchiques, s’est exercé, une recomposition de l’attractivité, toujours relative et hiérarchisée des établissements, a aidé certains collèges ZEP à faire front.
Extrait de sociologie.revuesorg du 24.08.17 : Des collèges ZEP confrontés à une offre scolaire plurielle et à une régulation administrative aléatoire
Texte intégral (payant) sur le portail Cairn
Plan de l’article
Contexte, démarche et éléments de méthodologie
Une hiérarchisation croissante des collèges
Entre collèges publics
Entre collèges ZEP
La forte présence du privé conforte la marginalisation
L’impact de la sectorisation et de la (non) régulation des dérogations
Un collège en voie de ghettoïsation
Un évitement qui contribue à fragiliser davantage
À Moutiers, une vigilance qui a porté ses fruits
Conclusion
Document annexe :
Annexe électronique : Indicateurs sociaux et scolaires retenus pour les analyses en composantes principales (ACP) et les graphiques