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Mixité scolaire. Sauve qui peut ! Comment les parents contournent la carte scolaire . Un dossier du Monde Idées

4 septembre 2017

Comment les parents contournent la carte scolaire et renoncent à la mixité

Stratégies pour intégrer la « bonne » classe, passage dans le privé… Entre leurs idéaux et leurs enfants, de nombreux parents ont choisi.

[...] « Ce qui est très délicat pour le sociologue et pour le politique, c’est que les parents n’ont pas totalement tort. Tous les établissements ne sont pas également efficaces, analyse Agnès van Zanten, sociologue et spécialiste des questions d’éducation. Mais ils n’ont pas totalement raison non plus : dans leur angoisse, les parents français, très anxieux, tendent à exagérer cet effet. Ils surestiment la contamination par les élèves en difficulté. Il est évident que cet effet peut exister, mais il ne touche pas tous les enfants. Les parents préférant ne prendre aucun risque pour leur enfant, ils accentuent donc leur méfiance. »

Extrait de lemonde.fr du 01.09.17 : Mixité scolaire. Sauve qui peut

 

Mixité scolaire : « On sépare des enfants qui ne se recroiseront jamais »

Julien Grenet, économiste et chercheur, a proposé de remanier la carte scolaire afin de faire dépendre les enfants de deux collèges et non plus d’un seul. Une expérimentation débute dès la rentrée à Paris.

Ses travaux ont inspiré une ­tribune de Thomas Piketty, ­publiée il y a exactement un an dans Le Monde, sur le collège à Paris. Julien ­Grenet, économiste et chercheur, a démontré la très forte ségrégation scolaire dans la capitale. Afin de favoriser la mixité, il a proposé de repenser le fonctionnement de la carte scolaire pour qu’un élève ne soit plus affecté dans un collège en fonction de sa seule adresse mais aussi selon des critères sociaux. Une expérimentation démarre cette ­année à Paris.

Pourquoi les disparités entre les établissements sont-elles si fortes à Paris ?

Outre la densité de population très forte et l’offre pléthorique – on compte près de 175 collèges, 115 publics et 60 privés –, le tissu ­urbain ­parisien présente de forts contrastes sociaux. Par exemple, dans un arrondissement comme le 18e, le boulevard Barbès sépare d’une centaine de mètres un collège qui compte 10 % d’élèves défavorisés (Dorgelès) d’un collège qui en compte 60 % (Clemenceau).

Extrait de lemonde.fr du 01.09.17 : Mixité scolaire : on sépare des enfants qui ne se recroiseront jamais

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