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Mesures de Robien : pas de liste des établissements EP3 avant la rentrée 2006

4 février 2006

Extrait du site « France 2 », le 04.02.06 : ZEP : un sursis pour une centaine de collège

Les 100 à 150 établissements scolaires devant sortir de ZEP en trois ans ne sont plus concernés pour l’instant
Le ministère de l’Education nationale a précisé mardi que "la publication de la liste est ainsi seulement repoussée" et que M.Robien renonçait à faire sortir des établissements scolaires du dispositif d’éducation prioritaire "avant la rentrée 2006".

Il l’avait annoncé le 13 décembre en présentant ses 33 mesures pour les Zones d’éducation prioritaire
"On ne renonce pas au principe que des établissements sortent de ZEP mais on réfléchira à ceux qui pourront sortir après la rentrée 2006", a expliqué l’entourage du ministre.

Le secrétaire général de la FSU, Gérard Aschieri, a déclaré que la décision de Gilles de Robien signifiait une "manoeuvre en recul".

Selon lui, "la sortie des établissements du dispositif ZEP ne se fera pas tout de suite, mais en même temps l’entourage du ministre ne nie pas des sorties du dispositif à terme. Il y a de la part du ministre un peu de manoeuvre en recul, cela signifie que la mobilisation commence à porter ses fruits."

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Extrait du site « Nouvel Obs.com », le 04.02.06 : Suppressions de ZEP : Robien recule

Le ministre de l’Education est revenu sur sa promesse de faire sortir du système de Zone d’éducation prioritaire "100 à 150 collèges".

Les établissements classés en ZEP peuvent se rassurer. Le ministre de l’Education nationale, Gilles de Robien, a promis mardi 31 janvier qu’"aucun établissement scolaire ne sortira du dispositif d’éducation prioritaire". Le ministre avait pourtant annoncé le mois dernier que "100 à 150 collèges" ne seraient plus classés en ZEP d’ici 3 ans.
"Tous les interlocuteurs syndicaux reçus depuis la semaine dernière reconnaissent la nécessité d’une politique très concentrée, destinée à apporter des moyens supplémentaires à des établissements qui en ont le plus besoin, sans en retirer aux autres", a dit le ministre pour expliquer sa reculade.

Un mouvement de grogne prenait de l’ampleur depuis une dizaine jours en Seine-Saint-Denis, dans des établissements de ZEP notamment, pour condamner ces futures sorties qui se traduisent par moins de moyens alloués.

"Ambition réussite"

Le seul ministre UDF du gouvernement avait annoncé le 13 décembre une réforme du système des ZEP qui devait conduire à retirer des moyens à certains établissements pour les concentrer sur les collèges où les besoins se font le plus sentir.

"Nous allons choisir les 200 ou 250 collèges qui sont le plus en difficulté, pour concentrer sur eux notre effort", avait dit Gilles de Robien. Ces collèges en difficulté devaient bénéficier de moyens supplémentaires à la rentrée 2006. Le ministre avait promis 1.000 enseignants supplémentaires et 3.000 assistants pédagogiques pour ces établissements classés en zone d’éducation prioritaire.

Sur les 900 collèges actuellement classés en ZEP, expliquait le ministre, ceux qui ne seront pas labellisés "ambition réussite" seront classés en EP2 et EP3. Les établissements de niveau deux, qui comprendra les zones urbaines moins sensibles, "continueront de recevoir les moyens actuels", avait affirmé Gilles de Robien. En revanche, "le niveau trois regroupera les établissements appelés à sortir en trois ans du dispositif de l’éducation prioritaire".

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Extrait de « L’Union » du 04.02.06 : Zones d’éducation prioritaire : pas de liste avant septembre

Le ministre de l’Education nationale a renoncé hier à établir « avant la rentrée 2006 » une liste des établissements scolaires qui sortiront de ZEP (Zones d’éducation prioritaire) dans les trois ans à venir, alors qu’il avait affirmé en décembre que cette liste serait connue « au printemps ». Le secrétaire général de la FSU, principale fédération de l’Education, Gérard Aschieri, a qualifié cette décision de « manœuvre en recul ».
« J’ai le courage de mes décisions, je ne renonce à rien mais je n’ai pas les critères (de sélection des établissements appelés à sortir de ZEP, ndlr), quand on aura des critères objectifs, on verra », a expliqué M. de Robien.

Lors de la présentation de son plan de ZEP, le 13 décembre, le ministre avait annoncé qu’environ « 100 à 150 collèges » auraient « vocation à sortir du dispositif d’éducation prioritaire d’ici trois ans ». Ces établissements seront connus « au printemps », avait-il ajouté.

La liste ne sera finalement publiée qu’après la prochaine rentrée. Les risques d’une mobilisation du type de celle amorcée depuis une dizaine de jours par des collèges en Seine-Saint-Denis sont ainsi repoussés d’autant.

Pas de changement en Seine-Saint-Denis

M. de Robien a en effet décidé de classer les établissements ZEP en trois catégories : Education prioritaire 1, 2 et 3. La première catégorie, autrement appelée « ambition réussite », doit notamment donner plus de moyens aux 200 à 250 collèges les plus difficiles. « En Seine-Saint-Denis, aucun collège ne sortira de l’éducation prioritaire », a insisté hier Gilles de Robien devant environ 25 chefs d’établissements invités à le rencontrer à l’Inspection d’académie.

Dans le même temps, une centaine de parents et enseignants ont pris part, hier soir à Drancy, à un cortège funèbre destiné à célébrer symboliquement la mort des ZEP, conséquence, selon eux, des mesures du ministre

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Extrait du site « L’Internaute », le 04.02.06 : Robien renonce à dire avant la rentrée 2006 quels collèges sortiront de ZEP

Le ministre de l’Education nationale a renoncé mardi à établir "avant la rentrée 2006" une liste des établissements scolaires qui sortiront de ZEP dans les trois ans à venir, alors qu’il avait affirmé en décembre que cette liste serait connue "au printemps".
Le secrétaire général de la FSU, principale fédération de l’Education, Gérard Aschieri, a qualifié cette décision de "manoeuvre en recul".

"J’ai le courage de mes décisions, je ne renonce à rien mais je n’ai pas les critères (de sélection des établissements appelés à sortir de ZEP, ndlr), quand on aura des critères objectifs, on verra", a expliqué M. de Robien à l’AFP.

Lors de la présentation de son plan de relance des Zones d’éducation prioritaire (ZEP), le 13 décembre, le ministre avait annoncé qu’environ "100 à 150 collèges" auraient "vocation à sortir du dispositif d’éducation prioritaire d’ici trois ans". Ces établissements seront connus "au printemps", avait-il ajouté.

La liste ne sera finalement publiée qu’après la prochaine rentrée. Les risques d’une mobilisation du type de celle amorcée depuis une dizaine de jours par des collèges en Seine-Saint-Denis sont ainsi repoussés d’autant.
"On ne renonce pas au principe que des établissements sortent de ZEP mais on réfléchira à ceux qui pourront sortir après la rentrée 2006", a-t-on précisé dans l’entourage du ministre.

Dans un communiqué, le ministère a assuré qu’à mi-chemin des concertations, "tous les interlocuteurs syndicaux (...) reconnaissent la nécessité d’une politique plus concentrée, destinée à apporter des moyens supplémentaires à des établissements qui en ont le plus besoin, sans en retirer à d’autres".

M. de Robien a en effet décidé de classer les établissements ZEP en trois catégories : Education prioritaire 1, 2 et 3.

La première catégorie, autrement appelée "ambition réussite", doit donner plus de moyens aux 200 à 250 collèges les plus difficiles.

Il s’agit notamment d’y affecter 1.000 enseignants chevronnés supplémentaires et de permettre aux collégiens les plus méritants de déroger à la carte scolaire pour s’inscrire au lycée. "C’est la priorité des priorités", a précisé M. de Robien mardi à l’AFP et leur liste sera publiée "la semaine prochaine".

Pour la deuxième catégorie, rien ne devrait changer. Mais c’est sur la troisième catégorie, appelée à fonctionner comme n’importe quel établissement, sans moyens supplémentaires, qu’enseignants et personnels de Seine-Saint-Denis ont tiqué.

Depuis le 23 janvier, certains d’entre eux occupent plusieurs collèges du département la nuit, pour protester de manière générale contre la politique éducative du gouvernement et, en particulier, contre leur éventuel classement dans la troisième catégorie.
Mais le ministre est venu les rassurer mardi. "En Seine-Saint-Denis, aucun collège ne sortira de l’éducation prioritaire", a-t-il insisté devant environ 25 chefs d’établissements invités à le rencontrer à l’Inspection d’académie.

"Ce n’est pas la mort des Zones d’éducation prioritaire (ZEP) ou le cerceuil comme on peut le lire sur des écrits qui se baladent d’établissements en établissements", a ajouté le ministre en visant des tracts du SNES-FSU, principal syndicat du secondaire.

"C’est de l’opportunisme, il veut donner l’impression qu’il est à l’écoute en faisant semblant de reculer", a commenté Marie-Lucie Gosselin, secrétaire nationale de l’UNSA-Education.

"Cela signifie que la mobilisation commence à porter ses fruits", a ajouté de son côté M. Aschieri.

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