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Les faces cachées de l’apprentissage, par Nasr Lahkassi (les blogs de médiapart)

10 avril 2019

Les faces cachées de l’apprentissage
3 AVR. 2019 PAR NASR LAKHSASSI BLOG : LE BLOG DE NASR LAKHSASSI

« Voie royale », « voie exceptionnelle », « voie de l’excellence », les éléments de langage dithyrambiques et les superlatifs ne manquent pas pour favoriser l’apprentissage. Cet article a pour but de mettre en lumière les aspects cachés de l’apprentissage afin que les jeunes puissent avoir accès à toutes les informations avant de faire un choix en pleine conscience pour la poursuite de leurs études.

[...] On remarquera au passage la reprise des éléments de langage du ministère sur le taux d’insertion !On savait depuis les années 90 que le Medef, l’UIMM et les branches professionnelles voulaient remettre la main sur l’ensemble de la formation et de l’enseignement professionnel et pour ce faire qu’ils disposaient de quelques arguments sonnants et trébuchants. Mais ce qui est plus surprenant, c’est que l’éducation nationale leur ait à ce point déroulé le tapis rouge, à commencer par la généralisation du bac pro 3 ans en 2008- 2009 ! La réforme de la voie professionnelle, version Blanquer, suit d’ailleurs la même logique : fragiliser encore et toujours l’enseignement professionnel public pour promouvoir l’apprentissage patronal.Donc, face à ce tsunami politique et médiatique sur « l’excellence » de l’apprentissage, il apparaît indispensable aujourd’hui de mettre en lumière quelques aspects cachés de cette « voie royale » afin que les choix des parents et de leurs adolescents se fassent en toute connaissance de cause.

Extrait de blogs.mediapart.fr/nasr-lakhassi du 03.04.19

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1 Message

  • je trouve que pour un professeur monsieur Nasr LAKHASSI est très manichéen pour lui d’un coté les gentils apprentis et de l’autre les méchanst patrons.

    je travaille depuis presque 40 ans dans un cabinet comptable, oui l’entreprise reçoit une aide de l’état mais elle rémunère (faiblement je vous l’accorde) l’apprenti et normalement le forme à son métier, actuellement l’aide est de 5000 euros pour un mineur et de 8000 euros pour un majeur et seulement pendant un an payé mensuellement en fournissant le bulletin de l’apprenti chaque mois.

    en dehors de la période d’essai la rupture d’un contrat d’apprentissage est complique surtout si c’est un mineur en général c’est la chambre de commerce ou des métiers qui s’occupe des ruptures et dans ma longue vie professionnel c’est plus l’apprenti qui demande la rupture que l’employeur (mauvais choix de métier, le fait de travaillé le samedi ou dimanche peut pas faire la fêtes avec ces copains etc) les cas que j’ai eu de rupture par l’employeur c’était pour vol, casse volontaire de matériel, absences répétées, non présence au CIFA etc.)

    je comprends que monsieur Nasr LAKHASSI défende les lycées professionnels puisqu’il est professeur dans un tel établissement pour aller dans son sens je serais pour la suppression des CIFA et que les apprentis suivent leurs cours dans un lycée pro (j’ai un bac G2 donc je suis un ancien élève d’un lycée pro)

    l’autre point oui je suis d’accord avec lui c’est la difficulté de trouvé un employeur pour entrée en apprentissage c’est pour cela que je serais pour une liste des entreprises qui acceptent de recevoir des apprentis auprès des chambres de commerce ou de métier voir auprès des collèges

    pour finir oui il y a des mauvais patrons mais et j’en ai connu il existe de mauvais professeurs qui vous dégoûtent de l’enseignement

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