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Dans les quartiers populaires, la « débrouille » au cœur de la survie
Garages à ciel ouvert, ateliers de réparation, gardes d’enfants, rénovations de logements… permettent aux exclus du marché du travail de nourrir leurs enfants.
[...] "La concentration d’une population exclue du marché du travail formel fait produire des ressources et des activités propres", explique Yoan Miot, géographe et urbaniste à l’université Paris-Est Marne-la-Vallée, membre du collectif. C’est un paradoxe fondamental : au nom de la mixité sociale, il faut déconcentrer la pauvreté, mais au risque de perdre les liens sociaux qui permettent à cette population de survivre.