> II- EDUCATION PRIORITAIRE (Politique. d’) : Types de documents et Pilotage > EDUC. PRIOR. TYPES DE DOCUMENTS > Educ. prior. (Etudes) > L’école en question, par Brigitte Perucca, Odile Jacob, 2008 (avec un (...)

Voir à gauche les mots-clés liés à cet article

L’école en question, par Brigitte Perucca, Odile Jacob, 2008 (avec un chapitre sur l’égalité des chances et l’éducation prioritaire)

1er juin 2008

L’École en question
Par Brigitte Perucca
Année : 2008
Pages : 160
Collection : Débat public
Éditeur : Odile Jacob

Extrait de cairn.info de 2008

 

Chapitre 4. Égalité des chances | Cairn.info

En créant les zones d’éducation prioritaire (ZEP) en 1982, le ministre de l’Éducation nationale de l’époque, Alain Savary, s’est placé dans le sillage anglo-saxon où l’affirmative action a fait son apparition tant aux États-Unis, via le programme Title 1 du président Johnson de lutte contre la grande pauvreté, qu’en Grande-Bretagne où avaient été mises en place les premières Education Priority Aeras (EPA). À la différence des Américains mais à l’image des Britanniques, les Français ont choisi d’instaurer une politique compensatoire en amont du système éducatif en offrant de meilleures conditions d’éducation aux élèves scolarisés dans des zones en difficulté, et non une politique en aval qui consiste à ouvrir plus largement les portes de telle ou telle école ou filière à certains jeunes (politique de quotas) ou à verser une somme d’argent destinée à compenser le manque de moyens de certaines familles.
En « donnant plus à ceux qui ont moins », les ZEP ont donc amené la France à rompre avec l’égalité de traitement chère aux républicains. Les zones sont identifiées sur la base de critères économiques et sociaux (catégorie socioprofessionnelle des parents, pourcentage de chômeurs, de Rmistes, etc.) mais aussi scolaires (pourcentage de redoublants, de classes préprofessionnelles de niveau – CPPN –, préparatoires à l’apprentissage, qui regroupent les élèves en grande difficulté scolaire). Les écoles, collèges et lycées implantés dans ces territoires bénéficient de plus de postes, plus de moyens et plus d’heures d’enseignement que les établissements classiques…

Il vous reste à lire 97 % de ce chapitre.

Extrait de cairn.info de 2008

Répondre à cet article