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Le Réseau des villes éducatrices s’inquiète du "démantèlement de l’Education Nationale"

8 juin 2022

Les élues et élus des villes éducatrices s’inquiètent du démantèlement de l’Éducation Nationale

À la suite de nombreux acteurs de l’éducation (si ce n’est l’ensemble), les élues et élus du Réseau français des villes éducatrices s’alarment une nouvelle fois du démantèlement en cours de l’Éducation Nationale. Cette destruction a atteint son paroxysme avec le triste symbole du job-dating organisé par l’Académie de Versailles : recruter en trente minutes des contractuels pour « boucher les trous » là où les professeurs et enseignants formés manquent.

Le problème du recrutement des enseignants n’est pas une fatalité. Nous observons les mêmes difficultés dans le milieu médical, dans le médico-social. Les causes sont identifiées : les rémunérations trop basses, les conditions de travail parfois difficiles, mais aussi l’absence de reconnaissance de la valeur de ces métiers. Dans le domaine de l’animation et de la petite enfance, les mêmes problèmes ont été constatés. Nous demandons la garantie que les deux comités de filière continuent à travailler, en associant tous les acteurs dont les collectivités.

En ce qui concerne l’école publique, nous demandons des actions immédiates pour améliorer les conditions de travail et de rémunération des enseignants, et augmenter ainsi l’attrait de cette profession. Les autres personnels éducatifs dépendants de l’Éducation Nationale ont aussi besoin de voir leurs rémunérations augmentées, en ce qui concerne les AESH il s’agit même d’une question de dignité. Nous demandons aussi à ce que les enseignants vacataires recrutés soient formés avant de se trouver devant des classes.

La fourniture de services publics fonctionnels nécessite une vraie volonté politique. Tous les enfants du territoire méritent d’avoir accès à une éducation publique de qualité. Cela passe par des enseignants formés, rémunérés correctement et non précaires.

Extrait de rfve du 07.06.22

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