Voir à gauche les mots-clés liés à cet article
Les clubs "coup de pouce" ont accompagné près de 10 000 enfants l’année dernière
Les clubs Coup de Pouce, dans la mesure où ils visent à "l’élévation du niveau de tous les élèves", à "réduire les inégalités" et à améliorer leur bien-être, sont "éligibles au Fonds d’innovation pédagogique", estime l’association qui publie son bilan d’activité pour l’année 2020-2021 et qui, depuis 1995 et la création des premiers clubs "coup de pouce lecture - écriture" a accompagné 158 593 enfants.
Les coups de pouce CLE réunissent après la classe un petit groupe d’enfants de CP, 5 en général, dont leur enseignant considère, en début d’année, qu’ils risquent d’avoir du mal à entrer dans la lecture et l’écriture. L’année scolaire passée, quelque 1 136 clubs ont permis à près de 80 % des 5 693 enfants concernés d’être considérés en fin d’année comme de "bons et moyens lecteurs".
Les 402 clubs "coup de pouce langage", qui s’adressent à des enfants de maternelle "petits parleurs" ont réuni 2 010 élèves et leurs enseignants considèrent que 76 % d’entre eux ont en fin d’année une "bonne ou moyenne capacité à s’exprimer à l’oral. Les 202 clubs "lecture - écriture - mathématiques", réservés à des élèves de CE1 "en risque de décrochage", ont permis à 68 % des 1 161 enfants de finir l’année en situation de réussite. Enfin, 88 clubs ont proposé à 440 enfants de CP de développer leur "goût des livres", et à leurs familles de "développer des activités autour de la littérature jeunesse“.
A noter encore que l’association, présidée par Nicole Notat, s’est dotée d’un nouveau conseil scientifique qui réunit Ranka Bijeljac-Babic (Université de Poitiers - CNRS, spécialiste des neurosciences et des sciences de la cognition), Florence Lacroix (INSPÉ de Nantes, rattachée au laboratoire CREN - Centre de recherche en éducation de Nantes), Maryan Lemoine (Université de Limoges, Sciences de l’éducation et de la formation) et Catherine Tauveron (Université de Bretagne, ancienne chercheuse de l’INRP).