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Séparation des parents : un risque accru de pauvreté ? (Ined)

20 avril 2023

Séparation des parents : un risque accru de pauvreté pour les enfants ?
Carole Bonnet, Anne Solaz
Population et Sociétés
n° 610, Avril 2023

Lors de la séparation conjugale, on observe des baisses de niveau de vie, plus marquées pour les femmes que pour les hommes. Carole Bonnet et Anne Solaz analysent les conséquences économiques des séparations pour les enfants. Résidant majoritairement avec leur mère après la séparation, ils vont souvent connaître une baisse de niveau de vie avec un fort risque d’entrée en pauvreté et des conditions de vie dégradées. Qu’en est-il pour les enfants en résidence alternée, un mode de résidence de plus en plus fréquent ? Combien sont pauvres dans l’un ou les deux nouveaux foyers ? [1]

En France, en 2019, selon l’Insee, un enfant sur cinq (21 %) vivait sous le seuil de pauvreté, c’est-à-dire dans un ménage dont le niveau de vie est inférieur à 60 % du niveau de vie médian. Si l’entrée dans la pauvreté est parfois antérieure à la rupture conjugale, elle en est souvent la conséquence.

Il existe peu de sources de données en France qui permettent d’observer les conditions de vie des enfants de manière longitudinale, par exemple selon le type de résidence mis en place suite à la séparation parentale. À partir de l’échantillon démographique permanent de l’Insee (EDP), nous avons construit une base de données composée d’enfants, afin de suivre leur parcours résidentiel et leur situation économique entre 2010 et 2018, jusqu’à 7 ans avant et après la rupture parentale, et dans chacun de leurs logements s’ils sont en résidence alternée (encadré 1).

Extrait de population et société d’avril 2023

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