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La demande de mobilité en éducation prioritaire (Depp, octobre 2025)

10 octobre

Quels enseignants demandent une mobilité ?
Note d’Information n° 25-56, octobre 2025

En 2023, parmi les enseignants titulaires d’un poste définitif, un sur sept déclare avoir demandé un changement d’affectation.

Les demandes de mobilité des enseignants dépendent peu de leurs caractéristiques personnelles (sexe, enfant à charge) mais davantage de leur situation professionnelle, notamment l’ancienneté dans l’enseignement mais aussi le type de territoire, le secteur ou le degré d’enseignement. Les enseignants les moins satisfaits professionnellement sont plus nombreux à entreprendre une démarche de mobilité et à changer effectivement d’affectation à la rentrée suivante, indépendamment de leur situation professionnelle. Le fait de ne pas aimer travailler dans son école ou établissement d’exercice et une mauvaise perception des relations avec les collègues sont deux des facteurs d’insatisfaction professionnelle liés à un désir plus marqué de mobilité.

[...] Les demandes de mobilité sont plus rares chez les enseignants du premier degré qui exercent dans des écoles situées en zone rurale (12 % contre 15 % en moyenne). Cet écart se maintient indépendamment des caractéristiques des enseignants. À caractéristiques comparables, les enseignants du second degré affectés en lycée ont une probabilité plus faible de demander un changement d’affectation que ceux exerçant en collège.

En revanche, même si les enseignants du public, du premier comme du second degré, font plus de demandes que ceux du privé, ces écarts ne sont plus significatifs à profils comparables. C’est également le cas des enseignants du secondaire en éducation prioritaire  : bien que leur taux de demandes de mobilité soit plus élevé (17 % contre 14 %), cet écart s’explique par des différences de caractéristiques individuelles, notamment une ancienneté généralement plus faible, et non par leur affectation en éducation
prioritaire
en tant que telle.
Enfin, les enseignants demandent à changer d’affectation dans des proportions comparables qu’ils soient des femmes ou des hommes et qu’ils aient ou non des enfants à charge.

Extrait de education.gouv.fr d’octobre 2025

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