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Témoignage d’une directrice d’école en RAR à Limoges

15 janvier 2007

Extraits de « Fenêtres sur cours » n°294 du 15.01.07 : Ecoles débordées

Petites, grandes, en milieu urbain ou rural, les écoles vivent des réalités parfois diverses. Reste un même constat d’alourdissement des missions et le désir de fonctionner autrement.

« Une charge de travail administratif de plus en plus lourde »

« Entre 45 et 52 heures de travail hebdomadaire » comptabilise Muriel Franconieri, directrice de l’école Joliot-Curie à Limoges. Le travail de direction est devenu de plus en plus exigeant. Dans cette école fraîchement identifiée EP1 alors qu’elle n’était pas en ZEP l’an dernier, la demi décharge de Muriel est loin de suffire à l’empilement des tâches exigées : enquêtes multiples, statistiques mensuelles, rédaction du projet Ambition réussite, PPRE, PPS, gestion des locaux pour organiser les prises en charge des divers partenaires (RASED, orthophonistes, rééducateurs, assistants pédagogiques). Pourtant, depuis deux ans, qu’elle occupe la fonction de directrice, Muriel se dit motivée par le désir de mettre ses « compétences au service de l’animation de l’équipe avec la volonté de rencontrer d’autres professionnels pour construire des projets ».

Pour preuve, avec ses collègues, elle a mis au point des rencontres régulières avec les parents les samedis matins autour de lectures et de chants. Tous les enseignants ont un accès libre aux documents administratifs, histoire de tenter d’alléger la charge de travail.

Malgré deux EVS, elle reste toujours autant sollicitée et s’explique : « la directrice demeure la personne référente même pour des petites questions ». Et « le temps manque, en concertation pour l’équipe enseignante et en décharge ». Depuis cette année, avec la réunion hebdomadaire du vendredi après-midi associant plusieurs écoles, Muriel a même moins de temps à consacrer à sa mission. Alors « trop c’est trop ! » L’année prochaine si rien ne bouge, elle laissera vacant son poste de direction.

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