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L’inter-réseau DSU analyse l’ingénierie des CUCS

4 juillet 2007

Extrait de « Localtis », le 03.07.07 : Les spécialistes évaluent leur projet local

L’inter réseau DSU (réseau des professionnels du développement social urbain) vient de présenter une étude sur l’ingénierie de la politique de la ville faite sur la base des réponses de 207 responsables locaux. Premier enseignement, les professionnels de la politique de la ville ont des profils très diversifiés : si la moitié d’entre eux ont plusieurs activités, l’autre moitié n’est responsable que d’un volet restreint de la politique de la ville. Le portefeuille des responsables des CUCS (contrats urbains de cohésion sociale) est le plus souvent complété par celui des contrats locaux de sécurité, le PRU (programme de rénovation urbaine), ou encore la GUP (gestion urbaine de proximité).

Deuxième enseignement, il est rare que l’Etat ne soit pas signataire d’une procédure. Cette forte mobilisation s’accompagne d’un certain retour des communes. "Il est remarquable de voir la relative faiblesse des EPCI dans ces divers registres alors que la gouvernance locale semblait leur réserver une place d’honneur." L’étude met en avant la forte implication des bailleurs sociaux dans les opérations de renouvellement urbain ou encore de la gestion urbaine et l’engagement fort des départements dans les CUCS (50% sont signataires).

Du côté des moyens engagés sur la politique de la ville, le poids lourd des financements est bien entendu le PRU. Il dispose sur le terrain d’une enveloppe moyenne de 4.118 euros pas habitant, contre 31,2 euros en moyenne pour le GUP, 29,2 euros pour les CUCS et 19,1 euros pour le programme de réussite éducative (PRE).

L’étude de l’inter-réseau DSU met aussi en lumière le fait que les CUCS positionnés sur la seule géographie prioritaire sont minoritaires, les collectivités, c’est-à-dire pour la grande majorité les communes, ayant opté pour 43,6% à l’agglomération, et 29,8% pour le territoire communal.

Sur la gouvernance des projets, dans la grande majorité des cas, les collectivités locales ont préféré garder un pilotage spécifique à chacune des trois thématiques essentielles de la politique de la ville : cohésion sociale, urbanisme et prévention-sécurité. La politique de la ville navigue entre un positionnement stratégique (rattachement aux services de management et suivi du dossier par le maire ou le président de l’EPCI) et un positionnement de gestion de projet (rattachement aux directions sectorielles ou création d’une direction spécifique et suivi par un élu spécialisé).

La maîtrise d’oeuvre semble relever majoritairement d’une logique de projet ou de mission et non d’une logique de service.

En conclusion, les professionnels considèrent que "la proposition la plus à même de qualifier le projet local est le renforcement et la qualification du management de projet et l’implication du droit commun...".

L’IR-DSU a mis en place un forum (mais en accès restreint) sur son site pour réagir à l’étude.

CV

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