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Le Nord-Est grand perdant (L’Union de Reims)

16 décembre 2004

Extrait de « L’Union de Reims » du 15.12.04 : le Nord-Est grand perdant.

Carte scolaire 2005 : le Nord-Est grand perdant

Les académies de Reims, Amiens et Nancy-Metz sortent perdantes en terme de suppressions d’emplois du projet de carte scolaire pour la rentrée 2005, révélé par le ministère de l’Education nationale.

Le projet de carte scolaire révélé par le ministère de l’Education nationale prévoit les plus importantes suppressions d’emplois dans les académies de Reims, Amiens et Nancy-Metz. Parallèlement, ce sont les académies de Créteil, Versailles, Toulouse et Strasbourg qui semblent globalement les moins mal loties dans un cadre de restrictions budgétaires. Pour la rentrée 2005, 700 postes de professeurs des écoles sont créés, dont ne bénéficient pas les académies de Nancy-Metz, Reims, Amiens, Besançon, Clermont-Ferrand et de la Martinique. Certaines d’entre elles pourtant enregistrent des augmentations d’effectifs.

Dans les collèges et lycées, où 5.748 postes sont supprimés au total, conformément au budget prévu, c’est l’académie de Lille qui subit la plus grosse perte (- 895 enseignants) mais elle est aussi celle qui perd le plus d’élèves. Viennent après Dijon, Reims, Nancy-Metz et Amiens - dont la baisse d’effectifs est moins importante.

Pénurie

La répartition des postes par académies se calcule en effet en fonction de divers critères parmi lesquels bien sûr l’évolution des effectifs (+45.000 élèves dans le primaire, - 42.500 dans le secondaire) mais aussi le rééquilibrage entre les académies (qui auraient été sur ou sous-dotées au préalable), des indicateurs territoriaux (urbain/rural) et sociaux (ZEP), ainsi que les impératifs budgétaires année après année. Cinquante postes de conseillers d’orientation psychologue doivent enfin être supprimés, répartis dans la plupart des académies.

Le projet ministériel de répartition des postes d’enseignants, assistants d’éducation et conseillers d’orientation-psychologues par académie pour la rentrée 2005 doit être soumis vendredi à l’avis du Comité technique paritaire ministériel (CTPM). « Toutes les craintes émises lors de la présentation du budget 2005 sont confirmées », a affirmé le SE-Unsa dans un communiqué. « La méthode de la répartition de la pénurie aboutit à la pénurie partout », a ajouté Guy Barbier du même syndicat.

« 700 postes de professeurs des écoles sont utilisés pour faire face à cette poussée démographique, soit un poste pour 65 élèves en moyenne. », a relevé le SE-Unsa. Pour le second degré, le Snes-FSU a déploré dans un communiqué la « baisse du nombre d’adultes présents dans les établissements, ce qui touche particulièrement les zones difficiles ».

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