> Vie scolaire : Climat, Décroch., Internats, Santé > Climat scolaire, Harcèlement > Climat Scolaire (Mouvements d’enseignants et parents en EP) > Arrêt de travail dans un collège d’Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis)

Voir à gauche les mots-clés liés à cet article

Arrêt de travail dans un collège d’Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis)

14 décembre 2007

Extrait de « VousNousIls », le 13.12.07 : Arrêt de travail dans un collège d’Aulnay après une série d’actes violents

Les professeurs du collège Christine-de-Pisan à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) ont cessé le travail mardi et mercredi après un jet d’acide lundi après-midi, dernier incident d’une série d’actes violents commis depuis huit jours, a-t-on appris auprès de l’inspection d’académie.

Un flacon contenant de l’acide chlorhydrique a été lancé dans la cour, provoquant un "jet" de quelques mètres et un "gros bruit" d’explosion, sans blesser personne, a expliqué à l’AFP Marc Bablet, inspecteur d’académie adjoint, confirmant une information du Parisien.

"Un élève a reçu une goutte d’acide", a cependant précisé l’inspecteur, selon qui une plainte a été déposée et une enquête de police est en cours. Cet après-midi-là, une seule personne surveillait la récréation.

Cet acte de violences survient après d’autres. Dans ce collège de près de 500 élèves classé en zone d’éducation prioritaire (ZEP), au rang d’EP2, la principale a été giflée il y a une semaine par une élève de troisième, a également confirmé l’inspecteur. L’élève passera prochainement en conseil de discipline.

Quelques jours auparavant, une surveillante, puis un professeur avaient reçu des coups "en intervenant dans une bagarre pour séparer des élèves", selon la même source.
"Dans tous les établissements, la période avant les fêtes est généralement très dure", souligne M. Bablet, pour qui le collège était "momentanément en situation de fragilité" du fait de l’absence d’une conseillère principale d’éducation (CPE), un problème "réglé", selon lui.

Les professeurs, qui n’ont pu être joints par l’AFP, réclament, selon Le Parisien, un troisième poste de CPE et deux surveillants supplémentaires.

Répondre à cet article