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L’état de la scolarisation à 2 ans à Paris (Le Café pédagogique)

11 septembre 2004

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Extrait du « Café pédagogique » du 09.09.04 : les 2 ans à la maternelle à Paris

En Ile-de-France, la honte de la scolarisation à deux ans : "C’est une honte, notamment pour les quartiers sensibles". L’adjoint au maire de Paris chargé des questions scolaires, Eric Ferrand, déplore le manque de places pour scolariser les 2 à ans. Seulement 4% des enfants bénéficieraient de l’accès en maternelle, un taux très inférieur à la moyenne nationale (35%). Une revendication qui est d’autant plus fondée qu’une étude récente, celle d’Agnès Florin (Université de Nantes), reconnaît une certaine efficacité scolaire à la scolarisation à partir de 2 ans.

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6 Messages de forum

  • J’ai peu à dire sur la présentation qui est faite de la scolarisation des enfants de deux ans si ce n’est que j’approuve l’analyse. Peut-être faudrait-il s’interroger sur qui sont, sociologiquement, les 4% d’enfants qui ont le bénéfice d’être scolarisés ?
    Jean Rioult

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  • Des chiffres, des hommes, la politique et au milieu c’est les enfants !!!

    Je viens de lire le rapport "Projet de loi de finances pour 2004 - Tome III Les moyens des services et les dispositions spéciales - Annexe 24 - Jeunesse,". (http://www.senat.fr/rap/l03-073-324/l03-073-32426.html)
    Il y a les statistiques sur le taux de scolarisation des enfants de 2 ans. Paris a la palme d’Or ! En 2002 il a un taux de 8,2% de scolarisation des enfants de deux ans pour une moyenne de 32%. D’une manière générale, la moyenne est à la baisse. Si maintenant on annonce une moyenne générale de 35%, ce qui correspond à une hausse, comment se fait-il que la moyenne Parisienne soit divisée par 2 ? Trouvez l’erreur !

    De plus, les arguments sont FAUX ! Actuellement, mon fils qui est né au mois de janvier 2002 a une place disponible dans l’école dont il dépend. La mairie et l’école sont d’accord pour l’accepter. C’est l’inspecteur académique qui s’y oppose ! Et la on annonce que c’est le manque de place qui en est la cause ! Les cadres de l’enseignement public font obstruction à la scolarisation des enfants de deux ans et après ils accusent (indirectement) la mairie pour le manque de place dans les maternelles !

    Qu’il y ait des divergences entre les institutions, c’est normal, mais qu’ils jouent avec l’avenir des enfants, c’est inadmissible.

    Je crois que je vais regarder dans le Larousse qu’elle est la définition du mot « service public » !

    Voir en ligne : Projet de loi de finances pour 2004 - Tome III Les moyens des services et les dispositions spéciales - Annexe 24 - Jeunesse

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    • Les maternelles à Paris, apparemment c’est spécial ! Les APV aussi, puisque seuls les enseignants parisiens se mobilisent : l’affaire des APV et la pétition

      Alors, question d’un non-Parisien : qu’est-ce donc qui est donc différent dans les ZEP de Paris ?

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      • Ce qui est différent ?
        Justement que ce soit Paris, et que cette ville s’attribue des conditions de fonctionnement tout à fait différentes du reste de la France dont elle est la capitale.
        Scandaleux me direz-vous ?
        Que oui, vais-je vous répondre.
        Et encore un combat à mener ....

        Parisienne pas fière de l’être

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        • Pourquoi refuser à Paris - ou à n’importe quelle ville ou collectivité territoriale - une originalité ?
          Voilà du jacobinisme bien ancestral.
          Sur le principe, l’OZP n’est-il pas le défenseur des originalités territoriales ? N’est-il pas contre l’égalité formelle ?

          un Parisien, fier de l’être !

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          • > 09/09 - Scolarisation à 2 ans à Paris (Le Café pédagogique) 16 février 2005 12:07, par autre Parisien

            Ce n’est pas la querelle des Jacobins et des Girondins, mais celle des riches et des pauvres.

            Défendre les originalités territoriales : oui, mais ce n’est pas pareil que défendre des privilèges.

            Imaginez un homme riche qui tient à possèder une voiture dont le volant est en or : est-ce l’originalité qui choquera ? Non, ce sera l’or. S’il tient à possèder une voiture à volant en cuir, on ne trouvera rien à redire à cette autre originalité.

            Ce qui choque avec Paris, c’est la richesse ambiante (il est vrai à nuancer suivant les arrondissements puisqu’ils sont variés à l’extrême) et son indifférence apparente à la banlieue (elle aussi très variée, mais parlons ici de Stains ou de La Courneuve).

            Paris privilégie ses ZEP, ce que ne font pas toutes les villes : c’est déjà très bien. Pour aller plus loin, dans l’égalité, il faudrait que les mécanismes de péréquation entre villes riches et villes pauvres jouent à fond : alors, Paris ferait ses choix avec moins de moyens globaux et Stains ferait les siens avec plus. Mais ce gouvernement a réduit la LOV (joli sigle pour Loi d’orientation pour la ville) à peu de choses et Neuilly ou Vincennes n’aident plus vraiment Stains et La Courneuve à sortir de leurs difficultés.

            Paris capitale ? La province délaissée ?
            Ces questions sont certainement passionnantes, mais, pour ce débat, il s’agit plutôt à mon sens de voir qui est riche et qui est pauvre.

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