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Le samedi matin dans le primaire : le SNUipp est inquiet pour les ZEP

7 février 2008

Extrait de VousNousIls du 05.02.08 (consulter éventuellement les archives du site) : Samedi matin en primaire : deux syndicats signent un accord avec le ministère

Les syndicats SE-Unsa et Sgen-CFDT, respectivement 2e et 3e en primaire, ont signé mardi avec le ministère de l’Education un accord sur le travail des enseignants durant les deux heures du samedi matin libérées pour les élèves, a-t-on appris mardi de sources concordantes.

Le syndicat majoritaire, le SNUipp-FSU, a préféré "consulter les professeurs des écoles dans les quinze jours qui viennent", avant de se prononcer sur un texte qui, selon son secrétaire général Gilles Moindrot, "laisse en suspens pas mal de questions".

Le "relevé de conclusions" signé mardi organise la répartition des deux heures libérées pour les enseignants par la suppression du samedi matin. Ces deux heures sont en principe consacrées à l’aide aux élèves rencontrant des difficultés dans leurs apprentissages, et s’ajoutent aux 24 heures d’enseignement hebdomadaires.

Les enseignants consacreront ainsi en tout 48 heures annuelles au travail en équipe, aux relations avec les parents, au suivi des élèves handicapés, à la formation et aux conseils d’école.

Mais l’essentiel de ce temps libéré, soit 60 heures, sera réservé aux "actions directes" et "au temps d’organisation correspondant" auprès des élèves en difficulté, une durée calculée pour constituer une "garantie pour les familles que leurs enfants pourront bénéficier de deux heures par semaine de soutien", a précisé l’entourage du ministre à l’AFP.

Là, où les élèves n’ont pas besoin de soutien à proprement parler, comme en maternelle, ces heures s’effectueront en petits groupes et là où la difficulté scolaire ne mobiliserait pas tous les enseignants, ces heures serviront à "renforcer le temps de formation hors de la présence des élèves", précise le texte.

"Le nombre d’élèves concernés varie énormément d’une école à l’autre, on va avoir des situations inégalitaires, par exemple en ZEP où il faudra utiliser toutes les heures pour le travail avec les élèves alors que c’est là qu’il faut le plus de travail en équipe", a expliqué à l’AFP M. Moindrot.

Dans un communiqué, le SE-Unsa a estimé que sa signature illustrait "sa conception d’un syndicalisme utile, capable de s’opposer et de proposer, obtenant du concret pour les personnels, quand d’autres campent sur des postures".

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