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"La contribution de l’éducation prioritaire à l’égalité des chances des élèves".
Les passages du rapport Armand-Gille des deux inspections générales qui concernent les coordonnateurs (octobre 2006)

13 mai 2008

 La contribution de l’éducation prioritaire à l’égalité des chances des élèves".
Rapport conjoint Inspection générale de l’Education nationale (IGEN) et Inspection générale de l’Administration de l’Education nationale (IGAENR). Octobre 2006

Extraits (les numéros de page renvoient au texte intégral en PDF ci-dessous)

Les contrats de réussite :
(p. 27)
A Aix-Marseille, chacun des 46 contrats a été évalué en mai-juin 2005 au travers d’un examen en commission (composée de responsables académiques et départementaux) suivi d’un entretien d’une heure entre le coordonnateur, les deux responsables et les membres de la commission.
[...]
Dans le Haut-Rhin, pour les contrats 2003-2006, il a été mis en place une évaluation annuelle dont le protocole a été construit avec les coordonnateurs de ZEP.

LE PILOTAGE DES ZONES D’EDUCATION PRIORITAIRE (p. 29 et 30)
Les approches et les pratiques ont été diverses - et évolutives - d’une académie à l’autre et
entre départements d’une même académie. Toutes les zones ont un coordonnateur, le plus
souvent nommé par l’IA-DSDEN, avec parfois un recrutement sur profil (Reims). À Créteil,
c’est en général un personnel du premier degré à mi-temps déchargé pour le REP. À Dijon et
à Strasbourg, tous les coordonnateurs sont issus du premier degré23. À Orléans-Tours,
certaines zones comprenant plus d’un collège ont deux coordonnateurs.
La lettre de mission semble la règle (une copie est souvent jointe aux réponses des
académies), sauf pour quelques départements dans lesquels l’éducation prioritaire est
marginale [Manche] ; pour Limoges la lettre de mission est encore « en projet » ; pour
Amiens, « certains coordonnateurs ont une lettre de mission ». Dijon signale qu’il n’y a pas de
lettre de mission. Aix-Marseille a adjoint au coordonnateur deux « responsables » (un chef
d’établissement et un IEN) nommés par le recteur. Parfois le choix du coordonnateur s’inscrit
dans une procédure exigeante : appel à candidatures, entretien de motivation, passage devant
une commission, validation par l’IA-DSDEN (Lille).
Les modalités de compte rendu par le coordonnateur de zone sont variables d’une académie à
l’autre et souvent entre départements d’une même académie.
À travers la description
formelle du dispositif de compte rendu, il est difficile d’apprécier sa pertinence, son efficacité,
les évolutions qu’il peut provoquer. Sauf exception, les réponses au questionnaire adressé aux
recteurs ne s’aventurent guère sur ce terrain.
Sur le terrain, la réalité est très diversifiée. Soit la zone ou le réseau est vivant et actif, grâce
en général à la conjonction de volontés individuelles fortes, celles de l’IEN, du principal et du
coordonnateur ZEP ou REP
, soit elles manquent et le dispositif ne suffit pas à créer cette
volonté. La multiplicité des zonages internes ou externes à l’éducation nationale (bassins
d’éducation, grand projet ville, ZUS ...) ne facilite pas le pilotage des zones difficiles.

LE DISPOSITIF DE PILOTAGE MIS EN PLACE PAR LA CIRCULAIRE DU 30 MARS 2006
La circulaire distingue deux niveaux de réseau, les 249 réseaux ambition-réussite et les futurs
réseaux dits de Réussite scolaire. Elle prévoit la constitution pour chaque réseau d’un comité
exécutif, organe de pilotage du réseau. Le comité exécutif est constitué du principal du
collège unité de référence du réseau, du principal adjoint, de tous les directeurs des écoles
maternelles et primaires rattachées et éventuellement de l’IEN de la circonscription. Le
comité exécutif « prépare, harmonise et régule les mesures destinées à faire vivre le réseau et
rend compte de son activité aux conseils d’administration de l’EPLE, aux conseils d’école et
aux autorités académiques ». Le coordonnateur de ZEP devient le secrétaire de ce comité
exécutif, notamment chargé de préparer les décisions et de les mettre en oeuvre.

[...] Après un pilotage des années 1980 qui reposait sur la mobilisation (politique de projet,
animateurs de ZEP), on est passé dans les années 1990 à un pilotage qui reposait
davantage sur la prescription, et sur l’encadrement hiérarchique, principal et IEN, avec
un coordonnateur censé faire le lien entre le projet et la hiérarchie.
Les contrats de
réussite tendent à instaurer une forme de pilotage plus souple, et plus rigoureuse à la
fois. Mais ils sont restés construits sur des logiques de projet, et ont rarement fixé des objectifs et moyens.

[...] LE PROJET ET LE CONTRAT (p.131)
Jusqu’à maintenant, les réseaux n’ont eu d’existence que lorsque la conjonction d’un suivi
hiérarchique, de la volonté des responsables (IEN, Principal et coordonnateur), des échanges
entre écoles et établissements, le permettait.

Lire le rapport complet en format PDF (173p.)

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