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« DEI-France » (Défense des Enfants International) présente une proposition de loi pour l’enfance concernant particulièrement les enfants défavorisés

30 avril 2008

Extrait de « L’Expresso » du 30.04.08 : Une loi d’orientation pour l’enfance

" L’école pré-élementaire doit être promue, sous réserve que la scolarisation et la scolarité des jeunes enfants prennent en compte, en fonction de leurs singularités, les besoins inhérents au respect de leurs rythmes journaliers, hebdomadaires et annuels. La scolarisation à deux ans n’est pas “précoce” si elle se donne pour objectif de “permettre à chaque enfant de libérer ses compétences cachées et d’en acquérir de nouvelles, tout en respectant ses dimensions biopsychologiques, affectives, sociales, intellectuelles et de personne qui se nourrit de communication".

DEI France, une association qui milite pour l’application de la Convention internationale des droits des enfants (CIDE), lance l’idée d’une "loi d’orientation pour promouvoir le bien-être des enfants".

Le projet est mis en discussion. Il concerne évidemment l’éducation. DEI France promeut l’idée d’une école publique refondée sur la CIDE et des pédagogies actives.

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Un extrait de l’état des lieux

5. Un système scolaire qui ne fournit pas à tous les enfants le bagage nécessaire

L’effort public en matière d’éducation scolaire est important, tout du moins sur le plan quantitatif, au regard de ce qui peut se faire dans nombre de pays du monde. Pour autant, les familles, la classe politique et les médias restent dans le doute quant à l’efficacité de l’usage de ces fonds publics. L’Ecole publique ne parvient pas à réduire les inégalités sociales ni à intégrer les différences culturelles et l’on constate de plus en plus « d’inadaptations scolaires », conduisant à des exclusions progressives d’enfants qui sortent du système sans qualification ni perspective d’insertion.

Loin, comme certains pays européens - notamment la Finlande -, d’avoir su refonder ses principes sur des méthodes actives, à la fois personnalisées et s’appuyant sur des dynamiques collectives proches de l’esprit et de la lettre de la CIDE, le modèle de la scolarité publique gratuite et obligatoire ne donne plus à tous les futurs citoyens le bagage nécessaire, tant de savoirs que de rapport aux savoirs, dont ils ont besoin.

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