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Le dossier de la conférence de presse de Xavier Darcos le 22.01.09 donne un bilan chiffré de l’éducation prioritaire et du volet éducatif du plan Banlieues, avec un zoom sur plusieurs académies

26 janvier 2009

Extrait du site du MEN le 23.01.09

L’éducation prioritaire et l’égalité des chances
L’éducation prioritaire

Données clés

L’éducation prioritaire se structure désormais en deux types de réseaux, composés d’un collège et des écoles de son secteur :

 les réseaux « ambition réussite » (R.A.R.), arrêtés au niveau national.
 les réseaux de réussite scolaire (R.R.S.), arrêtés par les académies.

On compte aujourd’hui 254 réseaux « ambition réussite », soit autant de collèges, associés aux 1 750 écoles de secteur. Ils scolarisent près de 260 000 écoliers et 122 700 collégiens (5% environ des élèves).
Les réseaux de réussite scolaire rassemblent 856 collèges et 5 239 écoles ; ils concernent environ 800 000 écoliers et 400 000 collégiens (15% environ des élèves).

L’objectif central est la réduction des écarts en matière de résultats scolaires entre les élèves concernés par l’éducation prioritaire et ceux qui n’en relèvent pas.

De manière générale, l’éducation nationale consacre en moyenne 15 % de moyens en plus par élève dans l’éducation prioritaire, l’investissement dans l’éducation prioritaire représentant pour le ministère près de 1,094 Milliards d’euros en 2009.

Point d’étape des réseaux « ambition réussite »

La mise en place en 2006 des réseaux a concentré les moyens éducatifs sur un nombre limité d’écoles et d’établissements où les difficultés scolaires sont les plus fortes. L’action menée, avant tout pédagogique, s’organise autour du réseau et associe différents partenaires. L’accent est mis sur l’amélioration du pilotage et l’innovation pédagogique.

Les séminaires, qui ont réuni l’ensemble des réseaux en 2008-2009, ont permis de mettre en évidence les avancées du dispositif ainsi que les pistes à creuser : un renforcement du soutien apporté aux élèves en difficulté, une meilleure articulation entre les écoles et les collèges, la cohérence des temps scolaires et périscolaires, une importance notable des action en direction des familles, l’implication des corps d’inspection qui permet un accompagnement et une formation renforcés des équipes pédagogiques.

Un premier bilan encourageant peut être dressé : en deux ans, l’écart entre le taux de réussite au brevet en “ambition réussite” et hors éducation prioritaire s’est réduit de 2,8 points.

À la rentrée scolaire 2007, l’accompagnement éducatif a été mis en place dans les collèges de l’éducation prioritaire. Cette mesure permet à tous les élèves volontaires d’accéder à un accompagnement scolaire et contribue à l’égalité des chances.

Zoom sur l’éducation prioritaire dans l’académie de Rouen

L’académie de Rouen possède 11 réseaux « ambition réussite » et 37 réseaux de réussite scolaire.
L’éducation prioritaire représente environ 30% de l’ensemble de ses élèves des écoles et des collèges.

L’académie a mis en place une politique d’accompagnement ambitieuse qui permet de dynamiser l’ensemble de l’éducation prioritaire. Elle organise le 18 février 2009 une journée académique de l’éducation prioritaire qui aura pour thème « langage et réussite scolaire ».
Grâce à l’implication du Centre académique de ressources pour l’éducation prioritaire (CAREP), de nombreux outils et ressources sont mis à la disposition des enseignants. Le suivi et l’évaluation des réseaux sont réalisés grâce à des rencontres bi-annuelles entre les autorités académiques et les équipes éducatives de chaque réseau et par l’élaboration d’un tableau de bord académique.
De plus, des groupes de travail spécifiques aux R.A.R. permettent aux enseignants de bénéficier de l’appui des corps d’inspection pour travailler sur différents sujets, comme le bulletin trimestriel par compétences. Un groupe est chargé de faire connaître les expérimentations innovantes en cours de réalisation. Un autre organise les échanges entre R.A.R.

Les résultats de la politique académique d’éducation prioritaire sont encourageants :
 réduction de 5 points en 3 ans du pourcentage d’élèves entrant en 6ème avec au moins un an de retard dans l’éducation prioritaire ;
 progression de 4 points dans l’éducation prioritaire, de 9 points dans les R.A.R, en 3 ans, des résultats au diplôme national du brevet (D.N.B.).

 

L’Éducation nationale et la dynamique « Espoir banlieues »

L’Éducation nationale est fortement engagée dans la dynamique « Espoir banlieues » portée par Fadela Amara.
Pour assurer les conditions d’une véritable égalité des chances à l’école, pas moins de huit mesures phares sont déjà entrées en application ou sont en passe de l’être :

1. L’accompagnement éducatif
3 072 écoles élémentaires publiques, 170 669 écoliers volontaires, 14 500 intervenants

Après avoir été lancé en 2007 dans les collèges de l’éducation prioritaire, l’accompagnement éducatif s’étend à présent à 3 072 écoles élémentaires publiques de l’éducation prioritaire, dont :
 801 écoles des réseaux « ambition réussite » (R.A.R.), soit 84% d’entre elles,
 2 271 écoles des réseaux de réussite scolaire (R.R.S.), soit 75% d’entre elles.

Le total des élèves inscrits se monte à 170 669, ce qui représente 26,2% des élèves des écoles des R.A.R. et 25% des élèves des R.R.S. Ces élèves sont encadrés par 14 500 personnes, dont 10 900 professeurs des écoles.

2. Les internats d’excellence
1 653 places labellisées, 655 internes, 169 établissements

Ils se concrétisent d’abord par la labellisation de places dans des internats déjà existants, réservées à des élèves, issus de l’éducation prioritaire, qui ne bénéficient pas d’un cadre propice à leur réussite scolaire. En partant des 1 653 places déjà labellisées en juin 2008 , l’objectif est de passer à 2500 dans 3 ans et 4000 dans 5 ans.
Les jeunes, accueillis dans 169 établissements bénéficient d’un suivi renforcé.
Les équipes éducatives travaillent d’ores et déjà sur une sensibilisation des élèves et des familles pour la rentrée prochaine. Afin de faciliter la recherche de ces places par les familles, l’annuaire des internats, disponible sur le site du ministère, est actuellement complété par les chefs d’établissement qui ont réservé des places « internat d’excellence ».
La définition d’un « plan internat » au niveau académique a permis dés cette année de faire le point sur les ressources exploitables, en lien avec les collectivités territoriales, pour poser des objectifs localisés et quantifiés.
Le développement de l’offre d’internats scolaires publics remplit ainsi un rôle fondamental de promotion sociale, en rétablissant l’égalité des chances pour les élèves subissant des situations de dégradation de leur environnement social et géographique.

Zoom sur les internats d’excellence de l’académie de Rouen

94 places d’internat (12 places en collège, 82 places en lycée) ont été labellisées en juin 2008 à partir d’un appel à candidatures adressé aux chefs d’établissement par le recteur.
Les différents collèges ont reçu un courrier du recteur les invitant à repérer, suivant les critères prévus, les élèves pouvant bénéficier d’une place en internat d’excellence.
 Le projet du collège de Saint-Valéry-en-Caux
L’équipe de direction du collège Saint-Valéry-en-Caux (à environ 50 kilomètres du Havre) s’est largement saisie de cette mesure. 6 internes d’excellence sont déjà accueillis dans les lieux. Grâce au dynamisme de l’équipe de direction, un projet, qui prend appui sur la situation géographique favorable du collège, l’existence d’une section sportive très attractive et des actions déjà mises en place pour accompagner les jeunes, est en cours de finalisation et donnera lieu à la signature d’une convention, en mars 2009, entre le Préfet, le Recteur et la ville du Havre, pour accueillir au total une dizaine de collégiens issus des quartiers relevant de la politique de la ville à compter de la rentrée 2009.

3. Les sites d’excellence
30 lycées, 55 dimensions d’excellence, 26 000 élèves

Suivis par des équipes désignées par les recteurs, ces 30 lycées, situés dans des quartiers prioritaires, ont formalisé des projets ambitieux, en développant des dimensions d’excellence (international, langues, arts et culture, sport...), tandis que les lycées professionnels (10 sur 30 sites) sont transformés en lycée des métiers. Ces lycées renforcent l’accompagnement personnalisé des élèves et sont, pour 25 d’entre eux, impliqués dans le dispositif expérimental de réussite scolaire au lycée.

Zoom sur un site d’excellence de l’académie de Reims

À Charleville-Mézières, le lycée professionnel Armand Malaise a résolument choisi de s’engager dans la voie de l’excellence. D’une part, sa labellisation « lycée des métiers » est en cours et, d’autre part, il développe la dimension artistique et culturelle, tout en développant de nombreuses actions en faveur de l’accompagnement personnalisé de ses élèves.

Deux projets sont menés en partenariat avec des institutions culturelles et des artistes en résidence.

Le projet « Habiter ailleurs, habiter autrement » regroupe des lycéens préparant aussi bien le C.A.P. « agents de prévention et sécurité » que des baccalauréats professionnels « techniques de l’architecture et de l’habitat », « métiers de la mode ». Les angles historique, géographique, architectural, écologie sont autant des pistes pédagogiques développées dans les huit classes concernées.
La visite des collections permanentes du musée du feutre de Mouzon et la participation aux ateliers de fabrication initient les lycéens aux oeuvres contemporaines. Des rencontres avec l’artiste exposante nourrissent leurs pratiques artistiques. 2009, année internationale des fibres naturelles, donne un relief particulier aux dimensions sociales, économiques et écologiques du projet.

Charleville-Mézières est le centre international de la marionnette et accueille, chaque année, le festival mondial des théâtres de marionnettes. Deux artistes en résidence viennent familiariser les élèves avec cet univers si particulier. Les lycéens sont initiés à la manipulation des marionnettes, à la mise en scène et au répertoire. Ils sont tout à la fois auteurs, concepteurs, techniciens et interprètes de courtes formes théâtrales présentées lors du festival.
Grâce au partenariat avec l’institut international de la marionnette, 575 lycéens des différentes filières professionnelles des métiers de la mode, du bâtiment et de la sécurité fréquentent la médiathèquecentre documentaire et assistent à des spectacles.

L’équipe éducative s’est engagée dans la lutte contre le décrochage scolaire et agit pour prendre en charge les élèves qui rencontrent des difficultés scolaires. Un suivi personnalisé des élèves dans les procédures de la vie scolaire et une réorientation du fonctionnement du dispositif de veille sont engagés. Un stage de 2 jours, animé par l’institut national supérieur de formation et de recherche pour l’éducation des jeunes handicapés et les enseignements adaptés, permet d’accompagner la réflexion d’une dizaine d’enseignants sur les pratiques pédagogiques différenciées.

4. L’expérimentation de la mixité scolaire choisie, dite « busing »
7 projets cette année

Cette expérimentation permet de scolariser des élèves de cours moyen d’une école à une autre, située dans un quartier plus favorisé. À la rentrée, une dizaine de communes volontaires ont mis en oeuvre cette action.

Zoom sur le « busing » à Courcouronnes dans l’académie de Versailles

Dans cette municipalité de l’Essonne, deux quartiers sont séparés par douze voies de circulation rapide. D’un côté, se trouve un quartier pavillonnaire avec 100% de propriétaires. De l’autre côté, le quartier du Canal, classé prioritaire par l’ANRU, est un quartier populaire avec 89% de logements sociaux. Le maire s’est donc porté volontaire pour expérimenter le « busing » dans sa commune et ainsi renforcer la mixité sociale.

L’école Jacques Tati, choisie dans le quartier du Canal pour cette expérimentation, est une école avec des effectifs importants (11 classes et 261 élèves à la rentrée 2007), des locaux saturés, un public défavorisé et des résultats scolaires faibles : résultats aux évaluations nationales de 6ème de 10 points inférieurs aux moyennes départementales en 2007. De l’autre côté, l’école Paul Bert perd régulièrement des effectifs depuis quelques années (6 classes et une CLIS, 154 élèves). Elle a donc la place pour accueillir des élèves.
Le projet concerne 23 élèves de CM2, soit l’effectif d’une classe.
La première réunion qui a eu lieu le 21 avril 2008 a permis aux autorités académiques et à la municipalité de déterminer les conditions de la réussite du projet. Les directeurs et les équipes pédagogiques des deux écoles se sont portés volontaires. Les parents ont manifesté leur adhésion à l’ensemble du projet.

Depuis la rentrée, une classe de l’école Jacques Tati, accompagnée par une enseignante de l’école, prend le bus tous les jours afin de travailler à l’école Paul Bert. Un comité de suivi qui regroupe le maire, le préfet, l’inspecteur d’académie, les directeurs d’école et les parents d’élèves est chargé de suivi l’expérimentation. Des indicateurs sont définis pour évaluer l’impact de cette mesure : scores de réussite aux évaluations nationales CM2, taux de maintien en CM2, obtention du B2I et attestation en langue vivante pour les élèves des deux écoles. Les enfants de l’école Jacques Tati qui participent à l’expérimentation auront la possibilité d’être affectés au collège Paul Fort de Courcouronnes.

5. Le dispositif expérimental de réussite scolaire au lycée
200 lycées, plus de 23 000 élèves volontaires, plus de 2 300 adultes accompagnateurs

Des dispositifs expérimentaux de réussite scolaire offrent la possibilité aux élèves de 200 lycées de bénéficier d’un appui personnalisé pendant l’année scolaire et lors de stages pendant les vacances.

Zoom sur le dispositif expérimental de réussite scolaire au lycée dans l’académie de Créteil

Établissements et effectifs concernés : 30 lycées expérimentent ce dispositif dans l’académie de Créteil. 2 100 élèves, soit 14,5 % de l’effectif total des établissements concernés, bénéficient d’un accompagnement tout au long de l’année, encadrés par 275 intervenants dont 174 enseignants (soit 63,3% des intervenants) et 77 assistants pédagogiques (soit 28 %). Ces établissements ont également mis en place deux sessions de stage.
En août, 655 élèves y ont participé ; à la Toussaint, 835 élèves étaient présents. Le lycée Jean Vilar, site d’excellence, a réuni, durant les stages d’août, les élèves des 9 lycées de la zone géographique, permettant ainsi une mutualisation des moyens pour un accompagnement plus performant.

Dans l’académie, l’expérimentation prend trois directions essentielles :
 Dans les actions d’aide au travail scolaire, l’accent est mis sur les mathématiques et l’anglais. Mais cette offre peut s’adapter en fonction de groupes ciblés et identifiés par les établissements. Il peut s’agir, par exemple, d’élèves de première qui sont passés en terminale malgré l‘avis du conseil de classe. De même, des aides sont proposées à des élèves d’un bon niveau scolaire afin qu’ils obtiennent une meilleure mention au baccalauréat.
 La construction d’une culture générale est aussi un axe fort. Les lycées mettent des ateliers centrés sur la motivation, le développement de la curiosité des élèves, l’ouverture sur le monde extérieur (par exemple, à Chennevières-sur-Marne, intervention d’un coach d’entreprise). Ils veillent aussi à apporter des contenus culturels et artistiques, lors de visites et d’animation (par exemple, à Pantin, atelier sur les civilisations antiques grecque et latine).
 Des actions sont mises en place pour répondre à l’analyse fine des freins à la réussite des élèves. Plusieurs établissements construisent des partenariats avec des universités et des instituts (Dauphine, I.U.T. Bobigny) qui les aident à établir un diagnostic. Afin de lutter contre l’absentéisme, notamment, en lycées professionnels, et permettre aux élèves de retrouver confiance en eux-mêmes, les établissements développent des dispositifs d’entretiens et de tutorat qui modifient la relation professeur/ élève. Ils organisent également des ateliers de prise de parole et des ateliers de savoir-être qui vont de la tenue vestimentaire aux manières de se présenter ainsi qu’au langage à adopter (par exemple à Jean Jaurès à Charenton).

6. L’accès aux classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE)
70 000 élèves candidats, 15% des élèves de Terminales de lycée
56 lycées ont moins de 5% de candidats (sur 1500 lycées soit 3,5%)

À la demande de Xavier Darcos, les établissements ont incité plus de 5 % des élèves inscrits en classe terminale, souvent boursiers, dans chaque lycée général et technologique, à présenter un dossier d’inscription en classe préparatoire aux grandes écoles.

7. Les banques de stages
Mise en place à compter de la rentrée scolaire 2009, 14 académies expérimentales dès l’année scolaire 2008-2009

La création d’une banque de stages vise à favoriser l’insertion professionnelle et sociale de tous les élèves et permettre une plus grande équité dans l’accès aux stages.
La mise en oeuvre de cette mesure nécessite un partenariat étroit avec les acteurs du monde du travail, notamment les organisations patronales, en particulier le dispositif « mobilisation-stage » en partenariat avec le MEDEF.
La mesure, prévue pour la rentrée 2009, a d’ores et déjà été lancée de manière expérimentale à la rentrée scolaire 2008, dans 14 académies : Aix-Marseille, Besançon, Caen, Clermont Ferrand, Corse, Créteil, Grenoble, Lyon, Nantes, Orléans-Tours, Reims, Rouen, Strasbourg, Versailles.

Une collaboration entre les académies expérimentatrices et celles qui se lanceront à la rentrée scolaire 2009, est prévue.

Zoom sur les banques de stages dans les académies d’Aix-Marseille et de Strasbourg

L’académie d’Aix-Marseille a mis en ligne sa banque de stages début 2009. Vingt trois branches professionnelles ont signé une convention et travaillent à l’alimentation de cette base de données. Dans chaque bassin d’emploi, la personne chargée au niveau local de la relation école-entreprise assure une veille sur les offres non pourvues afin de mettre en relation des élèves en recherche de stages et les entreprises. Cet outil est animé par des personnes travaillant auprès du délégué académique aux enseignements techniques.
Cette banque est appelée à se développer rapidement grâce au réseau des partenaires : unions patronales régionale et départementales, branches professionnelles, entreprises, comités locaux école-entreprise.

Dans l’académie de Strasbourg le logiciel « réseau V-stage » a été mis à disposition de chaque établissement et permet, entre autres, d’éditer des conventions de stage et de diffuser l’information auprès des élèves.
L’académie a mis en place une cellule « école/entreprises ». Chaque établissement dispose d’un délégué aux entreprises. Ce réseau des délégués, animé par l’académie, permet de valoriser et de diffuser les bonnes pratiques.

8. La lutte contre le décrochage
215 quartiers, 332 établissements, 200 000 élèves potentiellement concernés

Sous l’impulsion du Ministre de l’Education nationale et de la Secrétaire d’Etat chargé de la Politique de la Ville, une coordination locale est mise en place dans chacun des 215 quartiers prioritaires de la politique de la ville afin d’améliorer le repérage et la prise en charge des jeunes décrocheurs, qu’ils aient moins de 16 ans ou plus. Partant des recensements effectués par les établissements scolaires, la mission générale d’insertion ainsi que les centres d’information et d’orientation, un diagnostic de la situation locale est établi par l’ensemble des partenaires afin d’offrir sans délai une réponse adaptée à chacun des jeunes concernés (rescolarisation, formation, insertion, remobilisation).
Chaque mois, la coordination locale se réunit afin d’ajuster les solutions proposées.
L’objectif triennal est de réduire de 10% par an le nombre de jeunes décrocheurs et d’augmenter de 10% le volume de ceux qui auront reçu une solution d’orientation positive.

Assurer la réussite de tous les élèves, en particulier de ceux issus des quartiers les plus défavorisés, est une priorité pour l’Éducation nationale et c’est pour cela qu’elle est puissamment engagée dans la dynamique « Espoir banlieues ».

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