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Des indicateurs sur la pauvreté et l’exclusion scolaire en Ile-de-France sur le nouveau site Internet de la MIPES

27 juin 2009

Extrait de La Lettre d’information du 26.06.09 : La MIPES lance une nouvelle version de son site

La Mipes (Mission d’information sur la pauvreté et l’exclusion sociale en Ile-de-France) lance une nouvelle version de son site Internet. Ayant pour ambition de devenir une plateforme d’échanges pour les multiples acteurs oeuvrant dans le domaine social sur le territoire de l’Ile-de-France, le site propose un large éventail d’informations relatives à l’urgence sociale, à l’emploi et la formation, au logement, aux revenus et à la santé.

Le site a été restructuré afin de faciliter la recherche d’informations, la lecture, la réflexion et le partage d’expériences. Dès la page d’accueil, il est possible d’accéder à un agenda « Mipes et membres du réseau » et à des rubriques "Actualités", "Etudes en cours", "Données statistiques" et "Publications".

Consulter le site de la MIPES

La Lettre d’information est éditée par la mission Communication du Secrétariat général du comité interministériel des villes (Ex-DIV)

Un extrait

(...) La plupart des indicateurs présentés ici sont révélateurs d’une certaine forme de précarité. Néanmoins, certains sont plutôt des données de cadrage général, notamment les effectifs et la proportion d’élèves scolarisés en second cycle professionnel.

Dans les écoles élémentaires (CP à CM2), Le taux d’élèves en enseignement spécialisé mesure une certaine forme de précarité des enfants liés à leur santé ou à l’état psychique. Les classes d’intégration scolaire (CLIS), notamment, s’adressent à des enfants handicapés mentaux, auditifs, visuels ou moteurs ne pouvant être intégrés dans une classe ordinaire, mais pouvant être scolarisés ailleurs qu’en milieu médico-éducatif. L’enseignement spécial reste supérieur à la moyenne francilienne en Seine-Saint-Denis et dans le Val-de-Marne (1,7% contre 1,1%) et ce malgré une légère baisse en Seine-Saint-Denis par rapport à l’année 2006/2007.

La précarité sociale peut être également abordée en examinant la part des écoliers scolarisés en zone d’éducation prioritaire (ZEP). La politique des ZEP a pour objet de renforcer l’action éducative dans les zones où les conditions sociales sont préjudiciables à la réussite scolaire. De ce fait, la catégorie socioprofessionnelle des parents d’élèves constitue un trait dominant pour le classement d’un établissement ou d’une école en ZEP. Mais tous les élèves des ZEP ne sont pas issus de catégories défavorisées. La proportion d’élèves en ZEP est en hausse après une période de stabilité (un quart en 2006/2007 contre un sur cinq auparavant). Elle varie selon les départements. Exemple à Paris, où un peu plus de 27% des écoliers est en ZEP. Cette particularité parisienne illustre bien la coexistence de situations extrêmes.

Dans les collèges, La hiérarchie départementale observée pour les écoliers est globalement conservée pour les collégiens : forte proportion (33,2%) en petite couronne, plus faible (16,6%) en périphérie. Paris et les Hauts-de-Seine ont des positions intermédiaires : ils scolarisent respectivement 19,4% et 17,8% de leurs collégiens en ZEP. La précarité liée à la santé peut être appréhendée au moyen de l’indicateur qui détermine la part des Sections d’Enseignement Général et Professionnel Adapté (SEGPA). Les SEGPA accueillent des élèves handicapés légers ne pouvant suivre une scolarité ordinaire. Elles sont donc le pendant, dans le second degré, de l’enseignement spécial dans le premier degré. Pour l’année 2007/2008, 2,9% des collégiens franciliens des établissements publics y sont accueillis.

(...)

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