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Les 16 000 suppressions de postes annoncées par Xavier Darcos le jour de son départ : Emmanuel Davidenkoff fait une référence aux ZEP

29 juin 2009

Extrait de france-info.com du 27.06.09 : Suppressions de postes à l’Education : quels effets à la rentrée ? Interview d’Emmanuel Davidenkoff

Rugueux atterrissage pour Luc Chatel le nouveau ministre de l’Education nationale : le jour de sa nomination, Xavier Darcos - le ministre sortant - annonçait la suppression de 16 000 postes au budget 2010... Tout en promettant le même nombre d’enseignants devant les élèves à la rentrée prochaine. Est-ce possible ?

Emmanuel Davidenkoff : Jusqu’à un certain point, oui c’est possible. D’abord la rentrée prochaine se fera avec 13.500 postes en moins - et non 16.000 puisque ces 16.000 portent sur le budget 2010. Ensuite il ne faut pas mélanger deux données : la moyenne nationale du nombre d’élèves par enseignants, et le nombre d’élèves par classe, autrement dit le « macro » et le « micro ».

Le « macro », c’est le ratio élèves par enseignants, c’est le résultat d’une simple opération : on divise le nombre total d’élèves par le nombre total d’enseignants.

E. D. : Oui. Et c’est évidemment le chiffre sur lequel le ministère préfère jouer, surtout dans le secondaire, puisque la France affiche un ratio de l’ordre d’un enseignant pour douze élèves.

(...)

Il y a aussi des différences en fonction des établissements, je pense par exemple aux ZEP...

E. D. : Et vous avez raison. Théoriquement, en ZEP, on ne dépasse pas 24 élèves par classe en moyenne. Et on compense, en quelque sorte, en admettant des classes très chargées dans les zones plus calmes.

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