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Journée OZP 2009. Conclusion : dans la situation actuelle de l’éducation prioritaire, qu’est-ce qui importe le plus pour l’OZP ?

18 juillet 2009

Journée nationale OZP : 16 mai 2009

Conclusion

Dans la situation actuelle de l’éducation prioritaire, qu’est-ce qui importe le plus pour l’OZP ?

par Nicolas Renard
président de l’OZP)

L’éducation prioritaire se trouve actuellement dans une situation paradoxale : on constate en effet tout à la fois une certaine inertie au sein des réseaux ainsi qu’une absence de pilotage et d’évaluation du travail réalisé tandis que se multiplient les dispositifs externes tels que ceux liés à la politique de la ville. Il s’ensuit une assez grande confusion dans l’esprit des acteurs et du public et une impression générale de marasme.

Je dégagerai rapidement les quelques points - positifs ou négatifs - qui importent le plus à l’OZP.

1 - Le rôle important des professeurs référents et des assistants pédagogique et l’implication des IPR.
Il y a eu là une réelle avancée lors de la création des réseaux ambition réussite et ces réseaux sont le lieu d’innovations fécondes. Ce devrait être aujourd’hui le temps de l’évaluation et de la relance. L’essai doit être transformé. Mais nous n’assistons à rien de tel hélas et beaucoup se demandent ce qu’il adviendra des résultats obtenus.

2 - Le flou dans la situation des Réseaux de réussite scolaire.
L’accompagnement inexistant des réseaux est interprété ici et là comme un manque de respect vis-à-vis des acteurs et une non reconnaissance du travail accompli. Un dossier reste en chantier que l’administration semble hésiter à aborder. Il faut introduire de la clarté dans le dispositif en ayant le courage de reconnaître que l’existence de certains RRS ne se justifie plus.

3 - Un mouvement général de dérégulation.
L’assouplissement de la carte scolaire et la politique d’extraction des "bons" élèves des quartiers, et dans une moindre mesure l’expérimentation du busing, peuvent permettre d’introduire de la mixité sociale dans les établissements favorisés mais elle risque fort par ailleurs de ghettoïser les collèges de certaines zones et d’accroître leur sentiment d’abandon. Ce mouvement est d’autant plus dangereux qu’il se poursuit depuis deux ans de manière insidieuse.

Les zones d’ombre apparaissent donc importantes aujourd’hui, alors que l’éducation prioritaire recèle des potentialités intéressantes. L’OZP continuera au cours de la prochaine année scolaire à analyser l’évolution du dispositif, à encourager les développements pédagogiques et à dénoncer, en toute indépendance, les dérives éventuelles.

Ci-dessous une version en format PDF à la mise en page plus élaborée

Dans la situation actuelle de l’éducation prioritaire,
qu’est-ce qui importe le plus pour l’OZP ?

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