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Pierre André, sénateur UMP de l’Aisne, propose que les aides ne soient plus accordées exclusivement pour certains quartiers en difficulté, mais étendues à l’ensemble des villes qui en ont le plus besoin.

11 septembre 2009

Extrait de laisnenouvelle.fr du 09.09.09 : « Faire plus pour les villes en difficulté »

Pierre André pourrait se faire des ennemis parmi les élus des villes exclues du futur dispositif. Dans quelques jours Pierre André sera reçu officiellement à Matignon. Après cinq mois de travail et plus de 200 auditions, à la demande de François Fillon, il remettra son rapport et ses nouvelles propositions pour une meilleure politique de la ville. Une loi devrait en découler avant la fin de l’année. Le sénateur de l’Aisne propose une vraie révolution : que les aides ne soient plus accordées exclusivement pour certains quartiers en difficulté, mais étendues à l’ensemble des villes qui en ont le plus besoin. Onze villes de l’Aisne pourraient en bénéficier. Saint-Quentin pourrait ainsi percevoir plus d’1 million d’euros, l’équivalent de 2 points de fiscalité !

Spécialiste reconnu au palais Bourbon de la politique de la ville - zones franches (ZF), zones urbaines sensibles (ZUS), zones d’éducation prioritaire (ZEP)... - Pierre André avait en 2003 déjà planché avec Jean-Louis Borloo à l’amélioration des dispositifs en place, des travaux sur la loi de cohésion sociale et une dotation de solidarité urbaine multipliée par deux pour les villes les plus en difficulté.

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Note du QdZ : Pierre André, sénateur de l’Aisne, a été le rapporteur d’un rapport du Sénat sur le nouveau pacte de solidarité pour les quartiers dans lequel les ZEP sont souvent été évoquées.
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1 Message

  • En 1990, était créé le Ministère de la Ville, ministère d’Etat. La politique mise en oeuvre alors avait exactement les mêmes buts que ceux du sénateur André aujourd’hui : passer d’une politique de quartiers, créée en 1982 avec le développement social des quartiers, pour prendre en compte puis agir sur les villes et non plus ses parties les plus pauvres. Les contrats de ville sont apparus. On a même franchi un autre pas plus tard en considérant qu’il fallait agir sur les agglomérations et non plus sur les villes. "Comment résoudre des problèmes de transport en restant au niveau de la ville ?" disait-on alors.

    Nous voyons aujourd’hui à nouveau ce mouvement. Il serait donc intéressant d’examiner les résultats des contrats de ville puis des contrats d’agglomérations. Difficile de répondre car les évaluations ont été fractionnées et incomplètes. Cependant un fait est sûr : quand on est passé du quartier à la ville, cette dernière a tiré profit du contrat mais pas les quartiers. Evidemment. Un maire veut être réélu et ses électeurs ne sont pas dans le quartier qui était à développement social. Nous avons vu, dans les années 90, une régression dans l’attention portée par les maires aux quartiers qui avaient été choisis dans les années 80.

    Les buts du sénateur André sont louables et compréhensibles mais le résultat sera un profit pour les quartiers non prioritaires des villes qui gagneront au changement projeté.

    FC

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