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Dans les quartiers urbains défavorisés, on observe que de nouveaux freins culturels ou religieux à l’accès au sport se rajoutent aux difficultés financières et sociales pour les femmes. Visant prioritairement la pacification des banlieues par le sport, les politiques urbaines ont paradoxalement laissé les filles sur le bord du chemin et conforté une « masculinisation » de l’espace public. Dans les ZEP et ZUS notamment, les installations sportives sont utilisées quasi exclusivement par les garçons et jeunes hommes, les « nouveaux sports de rue » sont essentiellement masculins et les dispenses d’EPS (en natation notamment) sont de plus en plus fréquentes pour les filles.
Extrait de humanité.fr du 30.06.10 : William Gasparini : une masculinisation paradoxale de l’espace public