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Deux études du CERC : Approches statistiques de la pauvreté, Familles monoparentales

12 avril 2005

Extrait du site du CERC (Conseil de l’emploi, des revenus et de la cohésion sociale), le 12.04.05 : sans concerner directement les ZEP, ces deux études pourront être consultées par les acteurs de ZEP et REP.

1°) « Bas revenus, consommation restreinte ou faible bien-être : les approches statistiques de la pauvreté à l’épreuve des comparaisons internationales » par D. Verger et alii, Insee, Paris, Document de travail, n° F0503, avril, 45 p., (2005).

Résumé : Après avoir listé les principales difficultés posées par les comparaisons internationales dans le domaine de la démographie, de l’emploi et de la consommation, les problèmes spécifiques aux approches en termes d’inégalité, de niveau de vie et de pauvreté sont développés.
Sont abordées les questions relatives à la définition des parités de pouvoir d’achat et au choix des systèmes d’unités de consommation, ce qui permet d’établir des distributions de niveaux de vie comparables d’un pays à l’autre.
L’attention est ensuite focalisée sur le concept de pauvreté, l’impossibilité de cerner la réalité avec un seul concept, une seule mesure étant la première et principale constatation. Doit-on privilégier une approche absolue ou relative, une approche au niveau des revenus ou de la consommation, les diverses options sont évaluées, avant de se concentrer sur les approches relatives, déclinées sous trois formes principales, la pauvreté monétaire, de conditions de vie et subjective.
A chaque fois, les forces et les limites sont répertoriées, en particulier sous l’angle de la comparabilité internationale. Une dernière partie propose à la réflexion les axes de progrès qui pourraient remédier à certaines lacunes et faiblesses des travaux actuels (prise en compte de la production domestique, du caractère incertain des revenus, explicitation des normes implicites aux choix méthodologiques effectués....).

2°) « Les familles monoparentales et leurs conditions de vie » par É. Algava et alii, Drees, Paris, Études et résultats, n° 389, avril, 12 p., (2005).

Résumé : Entre 1990 et 1999, le nombre de familles monoparentales comprenant au moins un enfant de moins de 25 ans a fortement augmenté passant de 1 175 000 à 1 495 000. Souvent associée à des conditions de vie plus difficiles, la situation de ces familles recouvre cependant des disparités importantes. Cette étude a pour objet de dresser un état des lieux des niveaux de vie des familles monoparentales et de certains aspects de leurs conditions de vie.
Les parents des familles monoparentales sont en grande majorité des femmes, plus fréquemment actives que celles qui vivent en couple. Néanmoins, quand elles ont un enfant en bas âge, elles rencontrent des problèmes spécifiques de modes de garde - et plus largement de conciliation entre leur vie familiale et professionnelle ; elles sont d’ailleurs dans ce cas précis moins souvent actives que les mères de jeunes enfants vivant en couple. En moyenne, les revenus d’activité représentent 83 % des ressources initiales des familles monoparentales.
Par ailleurs, un tiers d’entre elles perçoivent des pensions alimentaires. Pour autant, avant transferts, leur niveau de vie est souvent modeste. Les transferts l’améliorent cependant notablement (+20 % en moyenne) et réduisent le taux de pauvreté monétaire de ces familles en moyenne pour elles de 28 points. Malgré cet apport, le risque de pauvreté monétaire demeure supérieur à celui des couples. Par ailleurs, les conditions de logement des familles monoparentales sont moins favorables que celles des couples avec enfant : elles sont plus souvent locataires et vivent plus fréquemment dans un logement trop exigu.

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