Vous pouvez me joindre sur mon mail : kaderaoun@hotmail.com
tout est question de définition (voir "Education et formations" n°61 de 2001) cliquer ici : en termes de moyens (essentiellement des postes d’enseignants et d’heures supplémentaires), les ZEP ont environ 10% de moyens supplémentaires.
Ce que l’ont sait de l’aide des collectivités locales ne fait pas apparaître de priorité globale aux ZEP (sauf exception locale) mais aux écoles et collèges ruraux. On peut noter que la disparition des aides éducateurs est un coup dur pour les ZEP.
Comment le Ministre arrive-t-il à 15% ? Probablement en ajoutant les primes qui augmentent d’environ 5% le coût des enseignants de ZEP. Mais là, on passe à une autre notion, on passe des moyens aux coûts.
Le rapport TOULEMONDE qui avait évalué les coûts montrait aux contraire que les grands lycées et plus généralement les établissements de centre ville coûtaient plus cher à cause des agrégés et des professeurs en fin de carrière.
FRG
Cette enquête confirme les résultats d’enquêtes plus anciennes : il n’y a pas d’écart important , malgré les apparences entre les enseignants de ZEP et les autres. Certes la répétition de questions où ils sont un peu plus nombreux à avoir des opinions négatives peut créer une impression différente. Mais l’écart pour ces opinions négatives est faible, de l’ordre de 5%.
On retrouve aussi une trace des résultats anciens : les enseignants de ZEP sont un peu plus polarisés aux extrêmes, un peu plus nombreux à être très investis et un peu plus nombreux à être découragés ( la comparaison se fait avec les enseignants de collège, puisqu’ils sont seuls à être nombreux en ZEP).
Ce matin nous sommes allés manifester devant la préfecture de Dijon. En effet aujourd’hui se réuni la commission pour l’harmonisation de la Z.E.P., composée du C.D.E.N. Nous avons pu rencontrer plusieurs de ses menmbres avant qu’ils ne rentrent en séance. Nous avons pu constater que ceux à qui nous nous sommes adressés ont compris notre combat. En effet nous leur avions fait parvenir un courrier expliquant le pourquoi de toutes nos actions.
COURRIER ADRESSE AUX MEMBRES REPRESENTANTS DES PARENTS DE LA C.D.E.N.
Les parents d’élèves des écoles de Saint Usage et d’Echenon manifestent leur désaccord avec l’Inspection d’Académie concernant l’aménagement du temps scolaire. Nos écoles fonctionnent depuis au moins 9 ans le mercredi matin. L’école le mercredi fait suite à une demande des conseils d’école (professeurs des écoles, commune, parents d’élèves) de dérogation accordée pour trois ans par l’inspectrice d’académie. Cette année, le conseil d’école a voté à l’unanimité la demande de dérogation pour le mercredi.
Mme Sivirine, inspectrice d’Académie, remet en cause cette dérogation sur le critère d’uniformisation du temps scolaire sur une zone d’éducation prioritaire, en s’appuyant sur une proposition qui doit être validée par la commission qui a lieu le 8 avril 2005. Mme Sivirine nous a clairement fait comprendre que si la totalité des écoles de la Z.E.P. ne s’accordait pas sur le même jour (2 mercredi sur 3 ou 1 Samedi sur 2) elle appliquerait le rythme national 2 samedi sur 3. Nous pensons que chaque école peut garder son aménagement propre sans nuire à la Z.E.P.
Malgré le rendez-vous obtenu sous la pression des maires, nous n’avons pu entamer un véritable dialogue avec Mme Sivirine. Nous estimons que nous avons été écouté mais pas entendu, Mme Sivirine s’appuyant toujours sur la proposition précitée.
Nous retrouvant dans une impasse les parents d’élèves des communes de Saint Usage et d’Echenon ainsi que leur maire ont manifesté devant l’inspection académique.
Mr Lott et Mr Ganée ainsi que 5 parents d’élèves ont été reçus par Mr Jean-Pierre Pertuy secrétaire général. Après plus d’une heure d’entretien, nous pouvons dire que notre interlocuteur nous a non seulement écouté, mais surtout entendu, ce que nous voulions depuis le début de nos actions.
Nous lui avons soumis les arguments suivants :
– adaptation des horaires de travail des parents depuis 9 ans
– adaptation du tissu social (assistante maternelle, périscolaire, mairie…)
– beaucoup moins d’absentéisme des enfants le mercredi (surtout en maternelle où l’école n’est pas obligatoire)
– La première dérogation, votée à l’unanimité (professeurs des écoles, représentants du conseil municipal et délégués de parents d’élèves) demandait à l’inspection académique le maintien du mercredi.
– gestion du demi poste (en dehors du lundi/mardi/jeudi/vendredi) les mercredi sur les deux communes Echenon et Saint Usage, ou les samedi sur les trois autres communes.
– gestion des conférences pédagogiques les samedi ou lors des mercredis vaqués
Mais il nous a bien fait comprendre que pour l’inspection académique il n’y a que le travail pédagogique qui entrait en ligne de compte.
Nous sommes bien conscients de l’avancée pédagogique que constitue ce demi-poste au sein de la Z.E.P., mais nous pensons qu’il est possible d’allier les deux sans mettre en péril le travail pédagogique.
Mr Pertuy nous a assuré qu’il transmettrait l’argument principal que nous avions toujours mis en avant, à savoir gérer les conférences pédagogiques des enseignants, ainsi que le demi-poste surnuméraire de professeur des écoles, tout en préservant notre mercredi.
Nous ne voulons en aucun cas imposer le mercredi à toutes les communes de la Z.E.P., et espérons votre soutien pour défendre notre cause.
Vous pouvez nous contacter pour tous renseignements complémentaires.
Les délégués de parents d’élèves de l’école maternelle
Les délégués de parents d’élèves de l’école élémentaire
Nous espèrons qu’après cette commission l’inspection d’académie se rende enfin compte, que nous parents d’élèves ne cherchons aucunement à contrer l’institution, mais bien à trouver une façon de reconsidérer les choses. Il ne faut pas oublier que le "litige" qui nous oppose ne concerne que 3H oar semaine !
L’important n’est-il pas de communiquer et de dialoguer, on peut se poser la question ! Ou est le partenariat entre l’école et les parents ?
Les parents d’élèves des écoles de Saint Usage et d’Echenon manifestent leur désaccord avec l’Inspection d’Académie concernant l’aménagement du temps scolaire. Nos écoles fonctionnent depuis au moins 9 ans le mercredi matin. L’école le mercredi fait suite à une demande des conseils d’école (professeurs des écoles, commune, parents d’élèves) de dérogation accordée pour trois ans par l’inspectrice d’académie. Cette année, le conseil d’école a voté à l’unanimité la demande de dérogation pour le mercredi.
Mme Sivirine, inspectrice d’Académie, remet en cause cette dérogation sur le critère d’uniformisation du temps scolaire sur une zone d’éducation prioritaire, en s’appuyant sur une proposition qui doit être validée par la commission qui a lieu le 8 avril 2005. Mme Sivirine nous a clairement fait comprendre que si la totalité des écoles de la Z.E.P. ne s’accordait pas sur le même jour (2 mercredi sur 3 ou 1 Samedi sur 2) elle appliquerait le rythme national 2 samedi sur 3. Nous pensons que chaque école peut garder son aménagement propre sans nuire à la Z.E.P.
Malgré le rendez-vous obtenu sous la pression des maires, nous n’avons pu entamer un véritable dialogue avec Mme Sivirine. Nous estimons que nous avons été écouté mais pas entendu, Mme Sivirine s’appuyant toujours sur la proposition précitée.
Nous retrouvant dans une impasse les parents d’élèves des communes de Saint Usage et d’Echenon ainsi que leur maire ont manifesté devant l’inspection académique.
Mr Lott et Mr Ganée ainsi que 5 parents d’élèves ont été reçus par Mr Jean-Pierre Pertuy secrétaire général. Après plus d’une heure d’entretien, nous pouvons dire que notre interlocuteur nous a non seulement écouté, mais surtout entendu, ce que nous voulions depuis le début de nos actions.
Nous lui avons soumis les arguments suivants :
– adaptation des horaires de travail des parents depuis 9 ans
– adaptation du tissu social (assistante maternelle, périscolaire, mairie…)
– beaucoup moins d’absentéisme des enfants le mercredi (surtout en maternelle où l’école n’est pas obligatoire)
– La première dérogation, votée à l’unanimité (professeurs des écoles, représentants du conseil municipal et délégués de parents d’élèves) demandait à l’inspection académique le maintien du mercredi.
– gestion du demi poste (en dehors du lundi/mardi/jeudi/vendredi) les mercredi sur les deux communes Echenon et Saint Usage, ou les samedi sur les trois autres communes.
– gestion des conférences pédagogiques les samedi ou lors des mercredis vaqués
Mais il nous a bien fait comprendre que pour l’inspection académique il n’y a que le travail pédagogique qui entrait en ligne de compte.
Nous sommes bien conscients de l’avancée pédagogique que constitue ce demi-poste au sein de la Z.E.P., mais nous pensons qu’il est possible d’allier les deux sans mettre en péril le travail pédagogique.
Mr Pertuy nous a assuré qu’il transmettrait l’argument principal que nous avions toujours mis en avant, à savoir gérer les conférences pédagogiques des enseignants, ainsi que le demi-poste surnuméraire de professeur des écoles, tout en préservant notre mercredi.
Nous ne voulons en aucun cas imposer le mercredi à toutes les communes de la Z.E.P., et ne comprenons pas l’absence de dialogue.
Bonjour,
connaitriez-vous une addresse d’une association ou club qui s’occuperait de la gestion de courrier de Kader Aoun ?
Je vous remercie d’avance
Mounira
Sur le fond je pense que cette analyse qui voudrait critiquer la loi FILLON arrive seulement à exprimer des inquiétudes fondées sur ce que l’on sait de la politique actuelle plus que sur la loi d’orientation sans doute parce que la loi FILLON est vide ou presque. Le seul point d’accroche réelle, dans le texte de la loi ou plutôt du rapport annexe est le principe de transformer le territoire"en s’attachant à résoudre les difficultés individuelles".
L’OZP a dénoncé le transfert du traitement territorial aux « Affaires Sociales », l’Education Nationale se cantonnant dans le traitement des difficultés individuelles. Mais on ne tire pas les conséquences des transformations annoncées par les 2 lois BORLOO telles qu’elles ont été analysées lors de notre Rencontre du 9 mars dernier (cf. le compte rendu sur le site). Ce sont les maires qui vont donner de la cohérence au « mille-feuilles » des dispositifs que nous dénonçons si souvent. Ce sont eux qui vont organiser ces partenariats que nous réclamons et qui coûtent tellement de temps. C’est donc à ce niveau que les politiques réelles vont s’élaborer, car on peut s’attendre à une grande diversité. Quelle présence et quelle action des acteurs de l’éducation au niveau des villes ou des agglomérations ? Il faudra comme cela a été lors de cette Rencontre que les enseignants apprennent et acceptent de parler pédagogie et projet pédagogique avec leurs partenaires locaux.
L’inquiétant, c’est que pour l’essentiel les moyens annoncés sont liés au plan de Rénovation Urbaine, qui a pour ambition d’attirer les classes moyennes dans des quartiers et la fonction des Equipes de Réussite Educative est de rendre les écoles et les collèges attractifs pour les catégories sociales que l’on souhaite faire venir. L’aspect éducatif est une annexe d’une opération immobilière, un objectif subordonné. Ce n’est pas du tout notre objectif de solidarité. Les familles les plus en difficulté qui devraient être les bénéficiaires de l’éducation prioritaire risquent d’être chassées par les démolitions prévues, sans relogement dans leur quartier risquent d’être écartées. Elles sont perçues comme des problèmes à éloigner plus que comme des citoyens ayant des droits, même si localement l’action des élus des travailleurs sociaux et des enseignants peut parfois déboucher sur des projets positifs.
F. R. GUILLAUME
bonjours je suis de nouveaux decu ne ne pas voir apparaitre le DUMISTE (diplome universitaire de musicien intervenant a l école), dans ce genre de débat. Mieux que la classe à PAC qui n ’est que de 10 heures par ans et par classe (ce qui est peut pour un travail cuturel), le dumiste a le droit d’intervenir toute l année dans differentes classes de l’école a raison d’une heure par semaine (ce qui fait environ une 30aine d heure à l’annee). Le dumiste etant un artiste musicien avant tout et pédagogue grâce à ca formation complete, est le mieu placé pour répondre aux demande artiste musicale des école.
Il peut etre emboché par une communauté de commune. S’il vous plait renseilgnez vous sur ce statut et vous verez que tout sera plus facile pour la culture. Surtout dans les ZEP ou les enfants sont trop laisse de cote culturellement.
merci M.CHERIF
Y-a-t-il vraiment un motif d’"inquiétude" et une "attaque" contre les ZEP dans l’amendement du Sénat visant à recentrer le dispositif sur les établissements (on aurait préféré le terme "territoires") les plus en difficulté, avec obligation d’un contrat d’objectifs et la possibilité de mesures dérogatoires ?
Il me semble qu’on est pas très loin ici des propositions faites depuis longtemps par l’OZP, telles qu’elles apparaissent dans la rubrique "propositions de l’OZP " de ce site.
D’autres amendements proposaient de relancer les "ZEP". S’agit-il d’étendre encore le dispositif ?
En un mot, faut-il "relancer" ou "recentrer" ?
Helloooo,
Heureux de savoir que Davis Koven nous donne la bientot la chance de le rrecouter sur un nouvelles album.
on rentre de vacances et on trouve cette bonne nouvelle
merci aux collègues de Soyaux
Claude et Marie
Bravo ! Bravo ! Bravo !
Dès la rentrée lundi matin je préviens toutes les écoles et les deux collèges : on attendait la fin !
ça servira dans toutes les ZEP
Alexandra
mon principal, responsable de la ZEP, nous a demandé de tirer les enseignements de cette affaire de Soyaux : dorénavant, tous les contrats de réussite scolaire devront être chiffrés et comporter un échéancier clair et précis. De cette façon, on pourra faire comme dans les Charente et obtenir ce qui est écrit. Pour nous (et les autres ZEP de l’académie), il n’y a pas de nombres et d’échéances précises engageant l’administration dans nos CRS. Nous aurions dû faire attention. Nous jurons, mais un peu tard, qu’on ne nous y reprendra plus. Les renards charentais sont malins.
les corbeaux affamés.
"Instauration d’un "projet éducatif" dans les ZEP pour coordonner les politiques publiques."... Les intervenants de la réunion publique du 9 auront ils le temps d’en savoir un peu plus sur cette n-ième nouveauté ???
Je constate que la notion de contrat semble avoir vécue : "l’affaire" de la carte scoalire à Soyaux aurait t’elle déjà quelques répercutions ? Fillon et Borloo avaient l’un et l’autre personnellement répondus à l’interrogation de nos parents d’élèves au sujet de la valeur de la signature du contrat de réussite).
Il y a des matins où on se réveille l’énergie renouvelée : L’IA 16 a accepté de respecter le contrat de réussite dans le cadre de la carte scolaire et maintient tous les postes qu’il avait pointés ! Celui de Soyaux qui était très précis sur les chiffres "pas plus de 21 élèves en élémentaire et de 25 en maternelle" a même servi d’étalon pour les 3 autres ZEP du département et permis une ouverture dans l’une d’elle (en évitant 4 fermetures ZEP au total !).
Bon, d’accord, ce n’est pas de gaîté de coeur qu’il a agi et a déjà prévu un groupe de travail pour revoir les seuils du département avant la carte 2006. Et pour lui, 24 est un seuil très acceptable !!! Il pourrait donc récupérer de très nombreux postes... mais laissons nous le temps du travail pour continuer à exiger des conditions de travail honorables !
En attendant, nous espérons que l’exemple de notre secteur donnera la force à beaucoup d’autres de générer résistance et solidarité : oui, le combat est encore payant, et d’autant plus quand il est légitime !
(je reste à dispo de ceux qui auraient besoin !)