Bonsoir
Nous comprenons très bien votre réaction
Mais l’OZP est une association indépendante qui ne vit que gràce aux cotisations de ses adhérents.
Et malheureusement nous sommes dans l’impossibilité matérielle de participer aux frais de transport.
Cordialement
L’OZP
Les frais d’hôtel et de transport seront-ils remboursés ?
Je serais intéressé par ce séminaire mais je ne souhaite pas sacrifier mon budget des vacances de Noël pour ma formation professionnelle.
En espérant que vous comprendrez.
M BELLIERES David
Professeur des écoles à Brive en REP+
Lecteur assidu des articles de l’OZP, il me semble nécessaire d’apporter quelques précisions sur l’article publié dans le Parisien Magazine du 18 septembre 2015.
L’ensemble des équipes ont été ravies de participer à ce reportage qui met en lumière notre expérimentation.
Malheureusement, les contraintes éditoriales n’ont pas permis de rendre compte de l’ensemble du processus qui nous a conduit à penser ce projet.
Notre réflexion a débuté en décembre 2013, plusieurs mois avant les premières annonces sur la Réforme du collège.
Nos premières actions ont porté sur la nécessaire mise en cohérence des programmes à l’intérieur des cycles afin de donner du sens aux enseignements et aux apprentissages des élèves, cette démarche s’accompagnant d’une étude fine des capacités transversales et la construction de progressions communes sur l’ensemble des pôles et des niveaux, autour des points de convergence des programmes.
Le deuxième axe a porté sur les temps consacrés aux apprentissages pour chacune des disciplines au sein de chaque niveau d’enseignement.Il était important que les équipes et les élèves ne subissent plus les contraintes rigides et figées d’un emploi du temps. Ceci nous a amené à construire un découpage particulier de l’année autour de deux pôles d’enseignement, avec des changements d’emploi du temps et de rythmes toutes les 6 semaines.
En dernier lieu, une attention particulière a été portée sur l’Accompagnement du parcours des élèves. L’Accompagnement Personnalisé est envisagée comme consubstantielle à notre projet. 35 groupes différents alignés sur deux temps ont été construits pour permettre aux élèves de surmonter les difficultés rencontrées ou pour leur permettre d’exploiter tout leur potentiel.
Collectivement, et progressivement, les supports pédagogiques et didactiques ont été adaptés.
Notre expérimentation est encore jeune. Nous entamons aujourd’hui une réflexion sur les compétences transversales et leur évaluation. Nous construisons une culture propre à notre établissement. Nous échangeons aussi avec d’autres établissements expérimentateurs tels que le collège Pasteur à Mantes la Jolie afin de mutualiser et mettre en réseau nos démarches (http://eduscol.education.fr/experitheque/consultFicheIndex.php?idFiche=8620).
La tâche est encore longue pour parvenir à atteindre nos objectifs mais toute la communauté éducative est mobilisée. Notre travail est global et vivant ; il s’adapte toujours au plus près des élèves et de leurs besoins ; il se redéfinit collectivement sans cesse sur la base indéfectible de notre volonté farouche à faire réussir.
L’application de la Réforme du Collège trouve nécessairement un écho particulier dans ce cadre pré-défini et nous permettra de pousser plus avant nos pratiques réflexives.
Jean Pierre Davasse
Principal
Collège Albert Camus - Argenteuil
L’adresse de la rencontre a changé. C’est maintenant rue de Saint Pétersbourg dans le 18ème. cf précisions sur site AFEV ;
Didier BARGAS
Pondération
Le travail collectif entre enseignants, en particulier entre les professeurs des écoles et des collèges peut-il être assimilé à des "réunions ?"
François-Régis GUILLAUME
Des informations supplémentaires sont accessibles à l’adresse suivante :
http://afev.org/microsites/
Cordialement
L’OZP
Je souhaite m’inscrire à cette 8éme journée du refus de l’échec scolaire
Merci
Geneviève Chambard
AGSAS
je pensais que les coordonnateurs REP et REP+ devaient voir leur NBI passer de 30 à 40 points ( quel pactole ! ). Me suis-je trompé en lisant l’arrêté, elle est maintenue à 30 points ?
Et les salaires honteux des dirigeants de ces écoles : + de 6000e / mois pompés direct sur les subventions, personne n’en parle ??????
l’exclusion de cours peut revêtir un caractère éducatif qu’à condition qu’elle eut été avertie et expliquée.
C’est pourquoi, même si elle doit rester exceptionnelle, je pense qu’elle doit faire l’objet à postériori d’un entretien mené par un cadre (qui fera office de tiers)entre l’adulte (ayant pris la décision)et le jeune exclu.
L’exclusion systématique remet en cause, l’autorité et surtout la crédibilité du professeur (ou formateur), lequel est quand même garant et responsable, un minimum, du cadre éducatif.
Enfin, l’exclusion favorise l’exclusion. En effet un jeune exclu a peut-être eu ce qu’il voulait... Faut-il alors lui donner raison ?
« Ah ! Quel magnifique travail ! » Il s’agit redécoupage des ZEP et des ZUS réalisé en 2013 et 2014 par François Lamy puis Najat Vallaud-Belkacem.
Voilà le jugement d’Hervé le Bras (INED et EHESS). Après avoir pourfendu le travail bâclé de la redéfinition actuelle des régions, il ajoute qu’avec ZEP et ZUS : « Sieyès et Thouret se sont un peu réveillés. »
Pour ma part, je ne suis pas du tout convaincu du résultat, estimant que le budget de la nation n’a pas à participer aux dépenses à faire dans les enclaves de pauvreté situées dans des zones de richesse, comme quelques quartiers des Hauts-de-Seine, quelques autres dans les Yvelines et ailleurs. Là, c’est au budget départemental de pourvoir aux besoins particuliers de ces quartiers.
Mais revenons à cette déclaration d’Hervé Le Bras : elle est intéressante car elle se situe à la fin d’un vaste panorama historique des découpages de la France depuis 1790, dans l’émission « Concordance des temps » de Jean-Noël Jeanneney sur France-Culture le samedi matin à 10 h.
« Le découpage a été fait selon un critère unique, le zonage bien étudié » pour les ZEP et les ZUS alors qu’aujourd’hui « objectifs et justificatifs sont peu crédibles pour le redécoupage des régions ».
Pour en savoir plus sur ces 2 siècles d’histoire de France : http://www.franceculture.fr/player/reecouter?play=5056773
ou
http://www.franceculture.fr/emission-concordance-des-temps-14-15-decouper-la-france-les-rebonds-d-un-long-debat-2015-08-29
Sur les ZEP, aller directement à 54 ‘ 25 ‘’
merci de votre message
Vous avez tout à fait raison. Une erreur très regrettable nous a fait confondre dans notre titre les ULIS (relevant de la scolarisation des enfants handicapés) avec les CLIN (anciennes classes d’initiation pour enfants d’immigrés).
Avec nos regrets
Le Quotidien des ZEP
Bonjour, quel est le rapport entre les enfants d’immigrés et les CLIS ? Je n’ai pas bien compris, car pour moi il n’y a aucun rapport... Merci de m’éclairer...
Le mode d’élection des délégués de classe n’est qu’un tout petit aspect de la question générale de la présence d’enfants et de jeunes dans une salle de classe : pour quoi et comment ?
Et ce site montre mille exemples de travaux de recherche, d’efforts quotidiens de profs et de trouvailles d’équipes pédagogiques pour avancer.
On peut convoquer la Grèce ancienne, mais aussi regarder ce qui se construit chaque jour, ici et en ce moment.
Il est vrai que ce vaste débat n’est pas réservé à ce site traitant de l’éducation prioritaire. Cependant, je trouve tout à fait juste qu’il s’y déroule. Car la question de la vie de la classe est bien plus importante en REP qu’ailleurs.
En effet, pour des élèves de milieu social protégé (j’aimerais que ce soit 100 % des élèves), cette question reste secondaire : un mauvais fonctionnement de la classe sera déploré, mais gardé à distance, relativisé, exprimé rationnellement avec les parents et on attendra avec patience l’année scolaire suivante.
En revanche, dans les REP (les vrais, ceux où le travail est très difficile) ce fonctionnement doit être le meilleur possible sinon il entraîne des rejets ou des replis ou de la paranoïa... ce qui complique encore la tâche des enseignants et pèse encore plus lourd pour la réussite scolaire des élèves.
Donc toute amélioration de ce fonctionnement est spécialement bon pour les REP. Or les élections des délégués sont des moments à rediscuter. Tirer au sort, pourquoi pas ? Y a-t-il déjà eu des expériences ?
Dans ma commune, entre 2008 et 2014, chaque quartier (environ 5000 habitants chacun) a vu être tirés au sort des habitants pour gérer les fonds attribués aux améliorations techniques propres au quartier. Le résultat a été décevant et n’a pas été reconduit, mais ce ne fut pas pire qu’avant ou après.
Voilà un sujet de discussion qui pourrait être débattu ici ou ailleurs.