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Extrait du « Journal du dimanche » du 01.04.07 : Royal et Sarkozy s’affrontent sur les ZEP
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Partisan d’une « autonomie des établissements scolaires », Nicolas Sarkozy prône également de supprimer le dispositif des ZEP, ce qui a choqué l’actuel ministre Gilles de Robien, auteur d’une récente réforme des fameuses zones d’éducation prioritaires. Mais l’ancien ministre de l’Intérieur persiste : « Il n’y a jamais eu autant de ZEP, autant d’échecs et d’inégalités scolaires ».
A l’inverse, Ségolène Royal promet le renforcement des moyens de l’éducation prioritaire : 17 élèves par classe maximum en CP et CE1 et revalorisation de la dotation par élève en difficulté (+25 % pour ces établissements).
François Bayrou parie, lui, sur une division « par deux de l’échec scolaire dans tous les milieux sociaux, particulièrement les moins favorisés, et sur tout le territoire. »
D’autres propositions ? L’évaluation des enseignants « sur la base des progrès et des résultats des élèves » (Sarkozy) ; la création de « classes passerelles » entre les crèches et les maternelles (Bayrou) ; la scolarisation obligatoire à 3 ans et la fin de l’apprentissage dès 14 ans (Royal) ; la fin des IUFM, « centres de déstructuration et d’endoctrinement » (Le Pen)...
On se souvient aussi de la vidéo diffusée sur Internet où Ségolène Royal se demandait pourquoi certains profs préféraient donner des cours de soutien privés plutôt que de rester dans leurs établissements. L’ancienne ministre de l’enseignement scolaire parle désormais d’un soutien individuel « assuré prioritairement par les professeurs et, s’il n’y a pas assez de volontaires, par des répétiteurs qui pourront être des étudiants dotés d’une formation ». Sur ce même thème, le candidat UDF, ministre de l’Education nationale de 1993 à 1997, suggère un « soutien scolaire assuré par des enseignants rémunérés pour cela ».
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Alexandre Duyck