Voir à gauche les mots-clés liés à cet article
Un prof en enfer, Arthur Ténor
136 pages
Editeur : Oskar (22 janvier 2014)
Collection : Société
ISBN-13 : 979-1021401693
136 pages
Résumé
Antoine, un professeur de lettres, très angoissé à l’approche de sa première rentrée en ZEP, se rend malade en imaginant le pire. Il tient un journal pour relater les traumatismes que lui fait subir une classe de 3e. Son salut vient d’une classe nommée Défense globale, qui permet aux professeurs comme aux élèves de concevoir autrement l’enseignement.
Quatrième de couverture
Antoine Vachet, professeur de lettres, s’apprête à faire sa toute première rentrée scolaire dans un collège dit « sensible ». Persuadé que ses lascars d’élèves ne feront de lui qu’une bouchée, Antoine cumule les crises d’angoisse et les nuits sans sommeil. Et pourtant, lui qui voit déjà ce poste en ZEP comme un supplice va connaître une expérience unique, celle d’une réalité qui dépasse tout ce qu’il a pu imaginer...
Un entretien avec une enseignante ayant participé au projet pédagogique « défense globale » figure en fin d’ouvrage, afin de montrer qu’on peut vivre autrement l’enseignement en « zone difficile ». de 12 a 112 ans
Extrait de mollat.com : Un prof en enfer
Pourquoi un titre aussi négatif ? L’enfer ? et quoi encore ?
Un peu plus de respect de ce qu’est un élève dans sa globalité, un travail d’équipe construit et cohérent, le regard bienveillant sur des compétences qui ne sont pas que scolaire et l’enfer voit s’éclore et s’épanouir quelques jolies fleurs !
J’ai enseigné quelques année en Eréa ... je sais que le monde des bisounours n’existe pas, mais arrêtons de parler d’enfer quand on parle de Zep, de Rep, d’Eréa
FC
PS : je n’ai pas lu ce livre (le titre ne me motive pas à le faire)
C’est vrai, le titre a de quoi hérisser !
Heureusement, la 4e de couv. laisse entendre (salut, expérience unique...) que ce prof va découvrir les "jolies fleurs" dont vous parlez.
Bonjour,
Mince, je ne pensais pas qu’un simple titre de livre provoquerait une telle agressivité. Mais cela prouve que le sujet touche et que donc il est intéressant d’en parler, d’écrire des romans… de discuter. Je vous suggère quand même de lire ce récit, car s’il peut glacer dans sa première partie, comme lorsqu’on traverse un orage cinglant, les perspectives qu’il ouvre, laissent filtrer un soleil d’optimisme tout à fait réconfortant. C’est en tout cas le message de ce roman. Lisez-le, et revenez ici en parler.
Un mot encore, avec l’espoir de rassurer ceux que ce titre pourrait effrayer. Voici un extrait d’une chronique faites par une jeune enseignante qui tient un blog littéraire. C’est sur Lirado.com : « [...] Surtout, j’ai beaucoup aimé le dernier tiers de ce roman qui nous apporte donc sur les ZEP un regard très différent. En tant que prof, la manière dont Antoine Vachet va envisager ses élèves de ZEP, nous parle.
Je crois que ce livre remonte le moral quand on a l’impression qu’on fait mal les choses dans son enseignement et avec les élèves.
Un Prof en enfer est donc une lecture très instructive, qui m’a beaucoup apportée, mine de rien, et m’a fait changer mon regard sur les ZEP, puisque l’année prochaine, j’irai moi aussi faire mon petit tour par là ^^. Mais avec ce livre, et peut-être est-ce une illusion, j’appréhende beaucoup moins ( on verra si je dis toujours ça dans un an !). »
Arthur Ténor