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A Saint-Denis, trois " cellules fixes " et 21 " cellules mobiles " sont à l’œuvre. Le tableau à Paris est un peu plus précis : " treize médecins scolaires sont mobilisés sur seize écoles dans le périmètre des attentats, dans dix écoles un peu plus éloignées ", explique-t-on à la Mairie de Paris, où l’on coordonne, avec le rectorat, les mesures de soutien.
Extrait de lemonde.fr du 21.11.15 : A Saint-Denis et à Paris, la médecine scolaire mobilisée
Après une opération du Raid, le collège P. de Geyter (Saint-Denis) [REP] a ouvert une cellule psychologique. Psychologues, médecins scolaires et infirmières apportent soutien et écoute aux élèves, parents et profs.
Au lendemain de l’assaut du Raid contre des terroristes retranchés dans un appartement de Saint-Denis, la vie reprend son cours. Le collège Pierre de Geyter, situé à 500 m du périmètre de sécurité où a eu lieu l’opération, très violente, des forces de l’ordre, a rouvert ses portes ce jeudi 19 novembre.
Une cellule de soutien psychologique a été mise en place par l’académie de Créteil. « Il s’agit d’un établissement dont les élèves (et leurs familles) ont été particulièrement affectées par les événements du 18 novembre, notamment parce qu’ils en ont été les témoins – tout comme les personnels de l’Education nationale. En outre, ils sont aussi choqués depuis les attentats qui ont eu lieu aux abords du Stade de France », nous explique Rania Kacimi, responsable de la communication du rectorat.
Extrait de vousnousils.fr du 19.11.15 : Attentats à Saint-Denis : un collège accueille une cellule psychologique
Finalement c’est une journée sereine". A 200 mètres de l’appartement occupé par les terroristes, le collège [REP+] Elsa Triolet a été évacué le 18 novembre. Ce matin il a rouvert ses portes. Les élèves sont bien là. Les professeurs aussi. Et chacun fait des efforts pour faire revivre le collège.
[...] "La surprise c’est que tous les élèves étaient là", témoigne Julie-Maud. "Les parents n’ont pas eu peur de les envoyer au collège". Les élèves sont remués. "Certains ont besoin de la psychologue", explique Julie Maud. "La moitié des élèves a entendu la fusillade et les explosions. Un enfant a vu le Raid entrer dans son appartement. Il avait peur". Une élève a vu les points rouge des lasers sur sa fenêtre. "Elle croyait que c’était les terroristes’", explique Marie-Line. "Les élèves étaient énervés, mais le dialogue s’est noué". Les professeurs ont aidé les enfants à raconter ce qu’ils avaient vécu. Et les cours ont repris... Car la consigne officielle c’était de faire cours normalement.
Extrait de cafepedagogique.net du 19.11.15 : Attentats : Calme "jour d’après" à Saint-Denis