> III- INEGALITES : Mixité sociale, Pauvreté, Ethnicité, Laïcité... > Mixité sociale, Carte scolaire/Sectorisation (hors EP) > Mixité soc., Carte/Sectorisation (Rapports officiels) > La mixité sociale dans la région Auvergne-Rhône-Alpes (avril 2017, 97 p.)

Voir à gauche les mots-clés liés à cet article

La mixité sociale dans la région Auvergne-Rhône-Alpes (avril 2017, 97 p.)

8 janvier 2018

PLATE-FORME DE L’OBSERVATION SANITAIRE ET SOCIALE
AUVERGNE-RHÔNE-ALPES (PFOSS)
Portrait Social 2016

La mixité sociale

[Extrait de la synthèse]

[...] Selon leur implantation, les collèges scolarisent donc des élèves d’origine sociale différente.
. En milieu urbain, où l’offre est plus importante, la possibilité de bénéficier plus aisément d’une dérogation ou de s’inscrire dans un établissement privé conduit à des phénomènes de ségrégation plus fréquents. La ségrégation étant ici entendue comme le voisinage, sur un même territoire, d’établissements ayant des compositions sociales différentes.
Le département du Rhône, le plus urbain, apparaît ainsi comme celui où la ségrégation entre collèges est la plus forte. Pour le reste, les départements les plus ruraux sont, globalement, les moins ségrégués. Cette approche par
la mixité sociale, ou par la ségrégation, peut être complétée par une prise en compte de la notion de discrimination. Dans le domaine scolaire, au-delà de la mixité à l’œuvre, ou pas, dans les établissements, s’intéresser aux discriminations dont peuvent être victimes les sortants de formation initiale apporte un éclairage différent.

En termes d’insertion sur le marché du travail, le critère prépondérant demeure le diplôme.
Les 16 % de jeunes qui sortent du système scolaire sans aucun diplôme connaissent les plus grandes difficultés d’accès à l’emploi.

Parmi les sortants de formation initiale ce sont ces non diplômés, et plus encore les jeunes femmes non diplômées, qui se sentent le plus souvent victimes de discrimination à l’embauche.
Parmi les motifs cités, figure en premier lieu le racisme, puis le lieu de résidence, puis le sexisme. Au-delà de ce sentiment, l’analyse des données d’une enquête « génération » du CEREQ montre que seuls 34 % des jeunes rési-
dant en ZUS accèdent durablement à l’emploi quand 22 % sont maintenus aux marges de l’emploi, soit le double de la moyenne régionale. Une analyse plus approfondie montre que, à diplôme égal, des écarts demeurent.
Plus que le constat d’une mixité imparfaite, ce sont donc les représentations vis-à-vis de certains quartiers qui semblent entrer en ligne de compte. D’autres secteurs des politiques publiques, liées au développement personnel, font également ce constat d’une ségrégation de fait.

Il en va ainsi de la pratique sportive. [...]

Extrait de auvergne-rhone-alpes.drdjscs} du : Portrait social 2016. La mixité sociale

Répondre à cet article